Les policiers ont passé 11 258 h à gérer la circulation
Les policiers de Québec ont passé beaucoup plus de temps à diriger la circulation en 2017, alors qu’ils y ont passé 11 258 heures, une hausse de 134 % comparativement à l’année précédente.
C’est ce que souligne le rapport annuel du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), qui n’a toutefois pas souligné combien ont coûté ces milliers d’heures à diriger les automobilistes.
Le SPVQ explique cette augmentation par « la décision de la Ville d’investir massivement dans les infrastructures routières et le développement de nouveaux projets ».
BILAN ROUTIER ENCOURAGEANT
Le rapport brosse toutefois un bilan routier encourageant en matière de sécurité, alors que les accidents et les infractions sont en baisse.
Si les décès sur la route sont stables lors des trois dernières années, le nombre de blessés graves et légers et les dommages matériels ont chuté considérablement depuis 2015, avec une baisse d’année en année.
INTERVENTIONS NON CRIMINELLES
Quant aux infractions routières, la Cour municipale a recensé des milliers de contraventions en moins de trois ans. En 2015, quelque 82 242 constats ont été émis, contre 72 808 en 2017, une baisse de plus de 11 %. Le rapport ne fait toutefois pas mention de la valeur de ces contraventions.
Le SPVQ rapporte par ailleurs que les interventions non criminelles, qui comprennent surtout des cas de personnes suicidaires ou perturbées mentalement, occupent de plus en plus le quotidien des agents. Quelque 15 074 interventions du genre ont été effectuées en 2017, contre 11 804 en 2016, une augmentation de près de 28 %.
« Il s’agit la plupart du temps de situations reliées à la détresse des personnes […] qui demandent une intervention appropriée pouvant prendre plusieurs heures », souligne le corps policier.