Le Journal de Quebec

Whiskey, country, party au Festival de Lotbinière

Brett Kissel a clôturé un événement des plus réussi

- SANDRA GODIN

Une températur­e d’été, une foule bruyante vêtue de bottes et chapeaux de cowboys, et de généreux artistes, dont Brett Kissel, qui ont enflammé les planches : la saison des festivals pouvait difficilem­ent être mieux lancée qu’hier, au Festival country de Lotbinière.

Alors que ce style est absent du Festival d’été cette année, le spectacle new country a attiré plusieurs milliers d’amateurs hier en banlieue de Québec. Il n’y a nul doute qu’après quatre ans d’existence, le festival se positionne comme un incontourn­able pour les fans du style musical.

Au terme de trois jours de festivités, Brett Kissel, sacré artiste masculin de l’année au dernier Canadian Country Music Award, a clôturé l’événement avec un spectacle des plus festif.

BAIN DE FOULE

Avec ses quatre musiciens, la star canadienne du country s’est approprié avec énergie la scène de Saint-agapit, puisant dans le meilleur de son répertoire, lui qui a sept albums à son actif.

Le chanteur était gonflé à bloc, et pour cause : c’est à Saint-agapit qu’il lançait la portion estivale de sa tournée We Were That Song, avec laquelle il s’apprête à traverser le Canada.

« Bonsoir mesdames et messieurs », s’est-il exclamé en français en foulant la scène. Les festivalie­rs ont commencé à hurler les paroles dès la pièce We Were That Song.

Au moment d’écrire ces lignes, Brett Kissel n’avait fait que quelques pièces et déjà, la soirée avait pris des allures d’un party qui n’était pas près de se terminer.

L’artiste, fort généreux, avait pris un bain de foule avant le début de la soirée pour saluer les spectateur­s et prendre des photos.

MATT LANG, UN AVENIR PROMETTEUR

Rares sont les artistes québécois à se lancer dans le new country anglophone. Mathieu Langevin en fait partie, et c’est à lui que revenait la tâche d’ouvrir la soirée avec des pièces qu’il a travaillée­s à l’automne dernier à Nashville.

Il s’est assuré de mettre assez d’ambiance en lançant d’immenses ballons dans la foule et en distribuan­t de longues gorgées de ce qu’on présume être du whiskey…

Avec une voix qui colle parfaiteme­nt au style, le chanteur maîtrise déjà les sonorités accrocheus­es du new country. Les pièces qu’il a concoctées, qui seront sur un album lancé à l’automne sous le nom de Matt Lang, sont de calibre.

Tout juste avant de laisser la place à Brett Kissel, l’ontarien Eric Ethridge n’a pas donné d’autres choix au public de se dégourdir avec son country rock, accompagné par un violoniste et trois autres musiciens.

L’artiste sortira son premier EP dans quelques jours, après deux ans de travail acharné, mais il a aussi offert un segment de reprises d’ed Sheeran, Journey et Bon Jovi.

Le festival a grandi depuis sa première édition en 2015. Selon les organisate­urs, il s’agissait cette année de la plus grosse édition en quatre ans. Le site frôlait la pleine capacité.

 ?? PHOTO COURTOISIE PASCAL DUCHESNE ?? À quelques mois de lancer un album country conçu à Nashville, le Québécois Matt Lang (à droite) a laissé une belle carte de visite en ouverture de soirée, en compagnie de quatre musiciens dont le guitariste Étienne Joly.
PHOTO COURTOISIE PASCAL DUCHESNE À quelques mois de lancer un album country conçu à Nashville, le Québécois Matt Lang (à droite) a laissé une belle carte de visite en ouverture de soirée, en compagnie de quatre musiciens dont le guitariste Étienne Joly.

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