Le Journal de Quebec

Attendons de voir Domi

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Marc Bergevin affirme que le départ d’alex Galchenyuk n’a rien à voir avec son constat de fin de saison selon lequel son équipe n’avait pas affiché une bonne attitude. Il soutient que la transactio­n n’est reliée à rien d’autre qu’au hockey. Il est toutefois permis d’en douter.

Galchenyuk s’est retrouvé en fâcheuse posture à quelques reprises pour des histoires survenues à l’extérieur de la patinoire au cours de ses six saisons avec le Canadien.

Ce genre de chose se répand à travers la ligue comme une traînée de poudre. Pour cette raison, il y a lieu de penser que sa valeur en a pris un coup.

ATTENDONS AVANT DE JUGER

Bergevin cherchait à l’échanger depuis deux ans. Là où on peut être d’accord avec lui, c’est quand il dit que Max Domi gagne à être connu.

Qui d’entre nous connaît vraiment le nouveau venu du Canadien ?

Joël Bouchard et Dominique Ducharme le connaissen­t mieux que quiconque au Québec pour l’avoir dirigé avec l’équipe canadienne junior au Championna­t mondial de 2016.

Il n’a peut-être marqué que neuf buts à chacune de ses deux dernières saisons, mais il faut dire qu’il jouait dans un contexte exécrable. Les Coyotes de l’arizona ont fait pire que le Canadien au cours des trois dernières années.

Ce n’est pas peu dire.

TIE GARDE-T-IL SA PLACE ?

Domi a un père bien connu qui a joué dans la Ligue nationale. Tie Domi n’était pas le plus grand ni le plus gros, mais il a combattu les poids lourds de la LNH durant ses 16 saisons avec les Maple Leafs, les Jets et les Rangers.

C’est à souhaiter qu’il ne soit pas envahissan­t dans la carrière de son fils comme le père de Galchenyuk. Ce dernier était souvent vu après les matchs au Centre Bell, tablette à la main, montrant à son fils des vidéos de lui sur la glace.

C’est bien d’encourager son rejeton, mais vouloir lui montrer comment jouer dans la Ligue nationale, c’est autre chose.

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