Le Journal de Quebec

Gallagher perd un complice

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

Brendan Gallagher a perdu un ami de la première heure avec le départ d’alex Galchenyuk pour les Coyotes de l’arizona. En entrevue téléphoniq­ue avec Le Journal, l’ailier droit du Canadien s’est dit chagriné, mais aussi excité à l’idée de jouer avec Max Domi, un ancien coéquipier au Championna­t du monde de 2016 à Moscou et Saint-pétersbour­g.

« C’est toujours difficile quand tu perds un bon ami, mais ça fait partie du hockey, a raconté Gallagher. Alex était un ami pour plusieurs au sein de l’équipe, mais pour ma part, je perds un proche. Nous jouions ensemble depuis nos débuts dans la LNH, depuis six ans. Je m’en souviendra­i toujours. Je lui souhaite la meilleure des chances avec les Coyotes. De l’autre côté, nous recevons un bon joueur en Max. Je sais ce qu’il peut apporter à notre équipe. Il est un travailleu­r acharné et un joueur talentueux. »

NOUVEAU TREMPLIN

À l’instar de son directeur général Marc Bergevin, Gallagher croit que cette transactio­n servira de nouveau tremplin, autant pour Galchenyuk que Domi.

« Alex a été un joueur important pour nous pendant six ans, a mentionné le petit numéro 11. Il y avait de grandes attentes parce qu’il a été un troisième choix au total. Il a connu du succès. Il a marqué 30 buts, une saison, en 2015-2016. Quand il était sur la glace, ses rivaux devaient le surveiller. Je crois qu’il peut encore s’améliorer. Nous recevons en Max un joueur plus jeune d’un an. Ils ont pratiqueme­nt la même moyenne de points par match dans la LNH. Alex a marqué plus de buts, Max a plus de passes. Les deux sont d’anciens choix de premier tour. Je crois qu’ils profiteron­t tous les deux d’un nouveau départ. »

FAVORI DE LA FOULE

Si plusieurs partisans ont décrié la transactio­n de Bergevin, Gallagher n’est pas de cet avis. Il n’a pas cherché à faire son politicien, mais il considère que le style fougueux de Domi cadrera bien avec le système de jeu de Claude Julien.

« Je crois que Max carburera au défi de jouer dans un marché comme celui de Montréal, a-t-il répliqué. Les partisans l’aimeront beaucoup. Il peut faire un peu de tout sur la glace. Il est assez robuste, c’est probableme­nt l’héritage de son père. Mais il est aussi un bon fabricant de jeu. Il a comme mentalité de regarder pour une passe comme première option, mais il a aussi un bon tir. »

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