Le Journal de Quebec

« Un succès sur toute la ligne »

Les quelque 1000 cyclistes inscrits au défi ont rallié l’arrivée, hier

- TOMMY THURBER

C’est dans une ambiance électrisan­te au Stade olympique de Montréal que près de 1000 cyclistes ont conclu la 10e édition du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL), hier, après un parcours de 1000 kilomètres qui s’est amorcé au Saguenay–lac-saint-jean.

Plusieurs centaines de spectateur­s s’étaient donné rendez-vous pour applaudir les participan­ts, qui ont complété en quatre jours les 13 étapes séparant Saguenay et Montréal.

De l’avis de Pierre Lavoie luimême, cette 10e édition a été couronnée de succès. « Après 10 ans, on connaît la recette et on la réapplique chaque année, a expliqué Lavoie. Il y a des éléments qui peuvent nous nuire — le vent, le froid et la pluie —, mais cette année, tout s’est tassé. On voulait un événement mémorable, et c’est exactement ce qui s’est produit. C’est un succès sur toute la ligne, on est fiers. »

RETOUR AUX SOURCES

L’aventure a débuté il y a vingt ans pour l’homme de 54 ans. Perdant deux enfants de l’acidose lactique, il s’est fait un devoir de sensibilis­er les gens du Québec à la cause.

Aujourd’hui, Lavoie a élargi son champ d’action et milite pour de saines habitudes de vie. Le GDPL lui a toutefois permis cette année de passer par L’anse-saint-jean, sa ville natale, là où tout a commencé pour lui. « Cette 10e édition nous a rappelé la genèse de l’événement. Tout a débuté il y a 20 ans avec nos enfants, et nous sommes retournés sur les traces de ce parcours d’origine. Ça m’a fait du bien. »

« En fin de semaine, c’était simplement un juste retour des choses pour tout ce que cette région nous a donné depuis 20 ans. »

PLUIE D’HOMMAGES

De nombreuses personnali­tés publiques se sont mises au défi en prenant le départ de l’événement cette année. À l’arrivée, ils ont tous rendu hommage au créateur de ce mouvement.

Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a eu de bons mots pour Pierre Lavoie. « Un homme exceptionn­el avec une déterminat­ion invraisemb­lable, a-t-il lancé. Si Pierre Lavoie n’existait pas, il faudrait l’inventer ! »

« Je connais Pierre Lavoie depuis dix ans. J’ai connu le début du mouvement. J’ai toujours suivi Pierre. Je sais que tout ça, c’est très important pour lui, alors c’est un privilège de lui donner un coup de main », a pour sa part dit l’animateur de Salut, Bonjour! Gino Chouinard.

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1. Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, échange quelques mots avec Pierre Lavoie, peu après l’arrivée du peloton.
2. Un peu fatigué, mais surtout comblé, Pierre Lavoie a chaudement...
PHOTOS JOËL LEMAY, AGENCE QMI 1. Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, échange quelques mots avec Pierre Lavoie, peu après l’arrivée du peloton. 2. Un peu fatigué, mais surtout comblé, Pierre Lavoie a chaudement...
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