Il affirme avoir étranglé sa conjointe par accident
Un homme accusé du meurtre de sa conjointe enceinte de cinq mois a répété avec exaspération hier qu’il avait étranglé celle-ci par « accident », mais qu’il n’avait pas pu se débarrasser du corps par « respect ».
« Tu ne jettes pas un corps. Tu ne commences pas à enterrer ça sans que le reste de la famille le sache. [...] J’avais quand même du respect, c’était ma femme », a répondu Alexandre Gendron quand son avocat lui a demandé pourquoi il ne s’était pas débarrassé du corps de Cheryl Bau-tremblay.
Témoignant pour sa défense, le résident de Beloeil a plutôt expliqué avoir dissimulé le corps de sa conjointe de 29 ans dans un sac de couchage, sous le lit conjugal.
« Je me suis dit : je vais la mettre là-dedans, elle va être mieux », a précisé celui qui subit son procès pour meurtre non prémédité.
Les policiers de la SQ ont fait la macabre découverte le 6 août 2015.
Le jury chargé du sort de Gendron doit déterminer s’il avait l’intention de tuer sa conjointe ou s’il aurait plutôt commis un homicide involontaire.
Une semaine avant son décès, Cheryl Bau-tremblay aurait quitté le domicile familial, en raison des problèmes d’alcool d’alexandre Gendron. Il pouvait consommer jusqu’à 48 bières par jour. La jeune femme aurait donné un ultimatum à son conjoint, précisant qu’il devait arrêter de boire sans quoi elle le quitterait.