Le Journal de Quebec

LOUISE DESCHÂTELE­TS

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Il y a des pères qui ne méritent pas ce titre

Je suis le copain d’une mère qui a eu deux garçons avec un pas d’allure. Son divorce a pris deux ans à se régler et ça lui a coûté une fortune en frais d’avocat. Tout ça pour être obligée de lui accorder un droit de visite de deux jours aux deux semaines. Pour le bien des enfants, a dit la juge !

Minimum une fois par mois, le père appelle pour changer sa fin de semaine de garde. Et elle est obligée de s’y plier, même si ça attriste les garçons. Comme on ne vit pas ensemble, je dois me trouver des occupation­s à la dernière minute pour la fin de semaine afin de ne pas me retrouver à jouer les pères de substituti­on. Quand il a les enfants, il lui arrive souvent de rapporter du travail à la maison et de ne pas avoir une minute à leur consacrer de la fin de semaine. Mais les garçons se plient aux choix du monsieur et s’amusent tout seuls pendant qu’il travaille.

Trouvez-vous ça normal, vous, un père qui exige de voir ses enfants, mais qui quand il les a, s’occupe à faire autre chose qu’à passer du temps avec eux? Cet été pour les vacances, pour le deuxième été consécutif, il les emmènera à Walt Disney World. Quelle originalit­é ? À la place de ma blonde, je retournera­is en cour pour faire réviser l’entente, mais elle ne veut pas en entendre parler. Tout comme les garçons tiennent à visiter leur père en dépit des pénibles conditions.

Voulez-vous bien m’expliquer pourquoi la loi accorde des droits à des hommes qui n’en méritent pas? Pour finir, la mère m’a donné mon 4 % vendredi sous prétexte que je manquais de souplesse. J’ai très mal pris son argument selon lequel elle avait déjà assez de problèmes avec le père de ses garçons qu’elle n’avait pas envie d’en avoir en plus avec son chum. Y’a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent. Un homme libre

Je ne sais pas à qui vous destinerie­z les coups de pied, mais vous devriez vous méfier d’en recevoir un en retour si vous vous laissez aller à votre envie. Je trouve que vous avez manqué de la plus élémentair­e maturité dans les circonstan­ces que vous décrivez. Peut-être devriez-vous commencer par analyser vos propres comporteme­nts d’adulte avant de juger ceux des autres. Une mère avec enfants a des devoirs et des obligation­s envers eux. Dont celle de les laisser voir leur père, un pilier essentiel à leur vie. Si vous êtes à ce point incapable de faire la moindre concession, vous devriez penser à éliminer de votre agenda futur les femmes avec enfants.

Pourquoi se priver des avancées technologi­ques existantes ?

Depuis le début du printemps, on nous parle de la difficulté qu’ont les usines de recyclage à vendre leurs produits à des transforma­teurs à des prix qui ont du bon sens. Résultat, ce matériel reste stocké, et nous on recycle pour rien. Voulez-vous bien me dire pourquoi on ne fait pas comme à Edmonton où vit mon frère et qu’on n’a pas une usine pour brûler ces déchets pour en faire des biocarbura­nts ? Il fallait juste y penser

Vous comparez des choses différente­s. Le recyclage est une industrie qui traverse une passe difficile, mais qui doit continuer de survivre de façon différente et mieux planifiée. Ce qui existe à Edmonton est une usine de la compagnie Enerkem qui traite les déchets résidentie­ls récupérés par la Ville pour en faire des biocarbura­nts.

Un article paru dans Le Journal cet hiver annonçait qu’une usine semblable devrait voir le jour à Varennes dans les années qui viennent, mais pour traiter uniquement les déchets industriel­s. Ce sont les villes qui décident ce qu’elles font avec les ordures ménagères et qui octroient les contrats. On peut espérer que ce soit envisagé un jour au Québec.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada