Le Journal de Quebec

Prêts à faire danser les Plaines

- SANDRA GODIN

Dave 1, la moitié du duo Chromeo, savait qu’il se produisait ce soir sur les Plaines dans le cadre du Festival d’été. Mais lors de notre entretien mardi, il ne savait pas encore qu’il allait jouer juste avant The Weeknd.

« Ça nous fait vraiment plaisir. C’est cool, on adore sa musique », a-t-il réagi lorsque Le Journal lui a appris.

« Je ne connaissai­s pas encore l’horaire du festival », s’excuse-t-il à l’autre bout du fil.

Le duo est complèteme­nt débordé depuis quelques mois. Chromeo a même annulé cette semaine trois concerts en Australie pour des raisons de santé, annulation­s que David Macklovitc­h, alias Dave 1, justifie par l’épuisement.

« Mais tous les autres concerts de la tournée, on les fait », a-t-il laissé savoir, alors que les plus gros festivals d’europe et des États-unis (dont Lollapaloo­za) figurent aussi à l’itinéraire de la nouvelle tournée des prochains mois.

Mais n’ayez crainte, Dave 1 et P-thugg (Patrick Gemayel) ont gardé leurs énergies pour faire danser la foule ce soir, notamment avec les pièces ultradansa­ntes de leur nouvel album, Head Over Heels.

Ils seront également derrière les platines de l’after-feq, dès 23 h 30 à la place de l’assemblée nationale, tout de suite après le spectacle sur les Plaines.

« Ça fait tellement longtemps qu’on n’a pas joué à Québec. On n’y a pas pensé deux fois avant d’accepter la propositio­n » de ces deux spectacles, soutient-il.

« On ne fait absolument pas assez de shows au Québec, dit celui qui habite New York. Le Festival d’été de Québec et Osheaga [le 5 août], ce sont les premiers jalons qu’on pose et on espère en faire beaucoup plus l’an prochain. C’est notre plan pour 2019. »

CHANGEMENT D’IMAGE

Le 5e album de Chromeo, lancé il y a trois semaines, dont les sonorités mêlent funk moderne, soul et électro a beaucoup fait jaser pour sa pochette d’album. Plutôt que les jambes féminines qui ont souvent orné leur pochette, le duo a mis en valeur ses propres jambes, rasage et talons hauts compris.

Le mouvement #Moiaussi n’est pas étranger à la manière différente du groupe d’utiliser l’image du corps féminin. « C’était juste pour montrer en général qu’on ne voulait plus utiliser un symbole de jambes féminines détachées de leur corps », explique Dave 1.

« On voulait se réappropri­er notre image, montrer une espèce de prise de conscience. On savait que ça allait faire jaser. C’est un peu comme tout ce qu’on fait : il y a une dimension humoristiq­ue, qui ne se prend pas trop au sérieux. »

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