En répétition malgré la chaleur
Les artistes du Cirque du Soleil s’entraînent dehors
TROIS-RIVIÈRES | La chaleur et l’humidité n’empêchent pas les artistes du Cirque du Soleil de répéter à l’extérieur tous les jours afin d’être prêts pour la première du spectacle hommage aux Colocs, le 18 juillet.
Les 27 artistes et l’équipe technique du spectacle Juste une p’tite nuite à Trois-rivières s’activent de 10 h le matin à 23 h le soir à l’amphithéâtre Cogeco de Trois-rivières, canicule ou pas.
Les acrobates et les danseurs répètent, même à 32 degrés à l’ombre en plein après-midi. Le metteur en scène Jean-guy Legault dit que la troupe n’a pas le choix pour être prête à temps.
« Tout l’été, on va devoir composer avec la météo. C’est un bon test pour les artistes et pour l’équipe, parce que les journées sont longues », dit-il.
Les artistes sont arrivés à Trois-rivières il y a une dizaine de jours et il reste environ le quart du spectacle à monter sur place. Il faut aussi ajuster la scène et répéter pour le 4e spectacle de la série hommage à être présenté cet été à Trois-rivières.
« Les artistes ont des pauses. On essaie aussi de faire de la prévention, on leur dit de boire de l’eau, on leur donne vraiment les outils nécessaires pour se garder hydratés et on est à l’écoute de leurs besoins », ajoute l’assistante au metteur en scène, conceptrice de la performance acrobatique et chorégraphe acrobatique Émilie Therrien.
M. Legault est confiant qu’il n’arrivera pas d’accident regrettable avec des acrobates qui font des numéros parfois à plusieurs mètres dans les airs.
« Les artistes ont de l’expérience. Ils connaissent leurs corps et leurs limites. Ils savent comment gérer ce genre d’environnement », poursuit le metteur en scène.
ATELIER DE COUTURE
La canicule se fait sentir jusque dans les locaux intérieurs de l’amphithéâtre. Quatre personnes s’activent à terminer et ajuster les 150 morceaux de vêtements à l’atelier de couture au 2e étage.
Le concepteur des costumes Sébastien Dionne s’estime heureux d’avoir la climatisation sur place, même si la chaleur s’invite quand même.
« Des fois, on regarde les vêtements et on se dit que les artistes vont avoir chaud. L’artiste peut souffrir des fois, dans son costume », dit-il, en riant.
Les dernières retouches vont se faire jusqu’au jour de la première.