Complices et divertissants
Guillaume Champoux et Amélie Grenier livrent un bon duo dans Je préfère qu’on reste amis
Ils jouent, chantent et dansent. Amélie Grenier et Guillaume Champoux livrent toute une performance dans la comédie estivale Je préfère qu’on reste amis.
À l’affiche au Théâtre Beaumont SaintMichel, Je préfère qu’on reste amis raconte l’histoire de Claudine qui décide, un bon vendredi, de prendre son courage à deux mains et de dévoiler son amour à son ami Valentin.
Les deux individus, qui sont de très bons amis, se fréquentent depuis cinq ans. Ils se voient une fois par semaine pour regarder du sport, boire de la bière ou pour s’installer devant la télé.
UNE AFFAIRE DE COEUR
Claudine, une fleuriste, est en amour avec Valentin depuis leur toute première rencontre. Valentin n’a jamais pensé que cette femme, qu’il surnomme « son meilleur chum », avait des sentiments à son endroit. Il dévoilera, à son tour, un secret qui sera encore plus surprenant.
Écrite par l’auteur français Laurent Ruquier, la comédie romantique a été adaptée et mise en scène par Reynald Robinson, directeur artistique du Théâtre Beaumont Saint-michel. On y trouve des références aux restaurants Le Cosmos et Saint-hubert, à Canal D, aux Canadiens de Montréal, à Lévis, au quartier Saint-roch et à l’éternel fameux but d’alain Côté.
COMPLICITÉ
Amélie Grenier et Guillaume Champoux, qui sont très complices dans les rôles de Claudine et Valentin, s’éclatent sur les planches. Ils soutiennent durant deux heures une pièce avec beaucoup de texte et peu de temps mort.
Je préfère qu’on reste amis devient, à certains moments, un croisement entre le théâtre et le spectacle de variétés. Ils chantent, ils dansent, et ils le font très bien.
Les personnages sortent, parfois, d’un superbe décor qui pivote et qui représente le commerce de Claudine. Ils s’adressent au public et livrent ce qu’ils ressentent.
LÉGER
La légèreté est de mise, mais l’histoire se tient. Elle se développe et évolue, faisant un peu de sur-place au retour de l’entracte.
Je préfère qu’on reste amis aborde une thématique à laquelle il est facile de s’identifier. Est-ce que l’on peut, un jour, déclarer son amour à sa meilleure ou à son meilleur ami, sans entendre l’autre dire : « Je préfère qu’on reste amis » ? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?
Je préfère qu’on reste amis n’offre pas nécessairement de réponses claires à ces questions, mais la proposition artistique offre un bon divertissement qui tient la route.