Quand la coupe se laisse désirer…
Le dépisteur des Capitals, Martin Pouliot, espère passer une journée avec le précieux trophée
Dépisteur chez les Capitals de Washington depuis plus de 20 ans, Martin Pouliot a enfin réalisé le rêve de toucher à la coupe Stanley. Maintenant, il espère de tout coeur que les loyaux services rendus lui vaudront une journée à Québec avec le trophée le plus convoité du hockey.
Après une année à temps partiel à Dallas en 1996, Pouliot s’est joint aux Capitals un an plus tard. En 1998, quand l’actuel dépisteur en chef Ross Mahoney est entré en fonction, le Québécois avait été l’un des rares à conserver son poste au terme d’un grand ménage.
Depuis, il besogne fièrement pour la cause. Il se veut non seulement le dépisteur montrant le plus d’ancienneté, mais aussi l’un des employés, toutes positions confondues, ayant le plus d’expérience dans l’organigramme à Washington.
S’il a vécu l’euphorie d’une première conquête de la coupe Stanley, rien ne lui ferait plus plaisir qu’une escale du précieux trophée chez lui, comme c’est la tradition pour les joueurs et plusieurs membres du personnel hockey chez les champions, année après année.
« Chez les dépisteurs, on ne sait pas encore pour le moment. Dernièrement, j’ai passé du temps à Washington pour le camp de développement et la coupe était souvent avec nous. Peut-être que notre moment avec la coupe, c’était là. Je n’ai aucune idée si l’agenda est trop chargé, mais si l’offre passe, je vais lever la main, c’est sûr ! », a rigolé Pouliot lors d’un entretien.
SON NOM GRAVÉ ?
Le routier n’en fait surtout pas une croisade personnelle. Si la coupe séjourne à la maison, tant mieux. Sinon, il passera à un autre appel… non sans un léger pincement.
« J’aimerais bien ça, mettons ! Certains m’ont même dit qu’ils inscriraient peut-être mon nom sur la coupe parce qu’ils ont droit à 52 noms. Je ne sais pas trop… S’ils le font, je serai flatté et s’ils ne le font pas, je vais continuer de faire mon travail et je serai bien content de le faire », a-t-il mentionné.
Depuis la conquête à Las Vegas le 7 juin, le téléphone cellulaire de Martin Pouliot abonde de photos avec le célèbre saladier.
Il a même eu l’occasion de célébrer sur la glace en compagnie de son fiston Samuel, 18 ans. Quelques jours plus tard, sa fille Malory paradait à ses côtés lors du défilé des champions dans les rues de Washington, du haut de ses 13 ans.