Milos et ses coups de canon
WIMBLEDON | Les noms de 21 têtes de séries ont disparu du tableau principal dès le premier tour à Wimbledon, ce qui est sans précédent. Mais pour les Canadiens, les choses vont très bien.
Sans avoir joué son meilleur tennis, Milos Raonic a atteint hier le troisième tour du tournoi de Wimbledon, et cela, pour la sixième année de suite.
Son jeu était erratique par moments, mais une fois de plus, le Canadien s’est servi de sa meilleure arme aux moments opportuns, soit son puissant service, pour arracher une victoire en trois manches de 7-6 (4), 7-6 (4) et 7-6 (4) en 2 heures 38 minutes, aux dépens de l’australien John Millman.
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Raonic a réussi 34 as comparativement à 3 seulement pour son rival. Son service le plus foudroyant a été chronométré à 147 milles à l’heure, soit 236,5 km/h. On peut rappeler que son record personnel est de 250 km/h et que le record de 238 km/h à Wimbledon appartient à Taylor Dent. Deux fois, l’un des coups de canon de Raonic a atteint un préposé aux balles, soit un garçon et une fille.
« Je me sens mal chaque fois, s’estil excusé en conférence de presse. J’espère que la jeune fille est correcte, car elle a reçu la balle dans l’abdomen. C’est difficile d’empêcher cela lorsque mon adversaire n’est pas en mesure de retourner mon service. »
Auteur d’une fiche en carrière de 22-7 à Wimbledon, Raonic a commis 39 fautes directes. Il a réussi 67 coups gagnants contre 18 pour Millman.
« Ça n’a pas été un match facile, a reconnu Raonic. Dans la première moitié de la rencontre, je n’ai pas créé grand-chose. Je bougeais lentement et j’ai été chanceux de remporter le premier bris d’égalité.
J’ai mieux joué par la suite, ayant pu retrouver mon rythme, et je suis heureux d’être passé au travers de ce deuxième tour. Physiquement, je me sens bien. » On se montre prudent afin de s’assurer qu’aucune blessure ne survienne.
RIVAL MÉCONNU
Raonic affrontera au prochain tour demain un joueur qualifié, Dennis Novak (171e joueur mondial), qui a éliminé mercredi la 17e tête de série du tournoi, le Français Lucas Pouille.
« Je ne l’ai jamais vu jouer et je ne l’ai jamais affronté, a-t-il dit. J’ai deux jours pour en savoir davantage sur lui, mais j’entends dicter l’allure du match. »