Plus de décès que durant la crise du verglas
Avec la chaleur qui s’est poursuivie sur tout le sud du Québec, hier, de nouveaux records ont été battus, notamment à Montréal, Trois-rivières et Québec.
Un autre record, plus dramatique celui-là, a été battu. Le nombre de décès causé par la chaleur a dépassé celui de la crise du verglas et continue toujours de grimper, même si la canicule est maintenant terminée.
Hier, la Santé publique déplorait jusqu’ici plus de 38 décès causés par la chaleur excessive depuis le début du mois de juillet.
Or, le nombre de victimes relié au verglas de 1998 est de 28.
Puisque la chaleur a continué de sévir hier, le nombre total de victimes pourrait encore augmenter.
Des gens malades et affaiblis par l’accumulation de chaleur pourraient voir leur santé se dégrader davantage à la suite de la canicule.
Les chiffres exacts ne seront connus que dans les prochains mois alors que les statistiques des établissements de santé seront analysées de près.
PLUS DE VICTIMES AU NORD
Cette première vague de chaleur de l’été – et le nombre impressionnant de victimes – met en perspective une conclusion des recherches sur le climat.
Les coups de chaleur ne font pas beaucoup de victimes dans les populations tropicales.
Ce ne sont pas les Cubains ou les Jamaïcains qui risquent le plus de mourir de chaleur.
Ce sont plutôt les populations du nord comme au Québec ou en France.
Les problèmes de santé causés par les canicules et les températures élevées tuent plus de Québécois que tout autre phénomène météorologique.
En fait, les vagues de chaleur au Québec font 100 fois plus de victimes que la foudre et les tornades.
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