Une hausse des revenus de 4 millions $ au Port de Québec
L’augmentation du tonnage a joué un rôle clé
Le Port de Québec a connu une augmentation de 10 % de ses activités de transbordement avec 27,5 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2017, pour des revenus de 35,4 millions $, une hausse de 4 millions $ par rapport à 2016.
Cette hausse est attribuable à l’augmentation du tonnage, a exposé la direction du Port en matinée hier, lors de sa réunion publique annuelle. Il ne s’agit pas d’une année record, puisque le Port avait manutentionné 33 millions de tonnes en 2012.
Le bénéfice avant amortissements s’élève à 13,5 millions $, contre 10 millions $ l’année précédente. « En tenant compte des amortissements et autres éléments des résultats, le Port de Québec a réalisé un bénéfice net de 5,7 millions $ en 2017, comparativement à un bénéfice net de 2,6 millions $ en 2016 », s’est réjoui le président-directeur général du Port, Mario Girard, parlant d’une année « positive ».
SUJETS D’ACTUALITÉ
En réponse à des intervenants qui assistaient à l’assemblée publique, M. Girard a également abordé plusieurs sujets d’actualité. Concernant le projet de 90 millions $ de la Coop fédérée, qui veut ériger huit nouveaux silos à grains dans le secteur de l’anse au Foulon, il a assuré que le Port étudiera les commentaires formulés par les citoyens lors des séances de consultation, qui sont maintenant terminées. Le Port pourrait ensuite donner des directives au promoteur « pour que le projet soit socialement acceptable ».
Le PDG a répété que de « gros joueurs internationaux » avaient un grand intérêt pour le projet de terminal de conteneur de Québec dans le secteur Beauport. Trois groupes sont d’ailleurs venus visiter les installations et deux autres viendront d’ici quelques semaines, a-t-il révélé.
La passerelle cyclable qui a fait jaser au cours des dernières semaines s’est aussi invitée dans la discussion, soulevée par le président du conseil de quartier du Vieux-québec–cap-blanc, Alain Samson, qui se rend aux arguments de M. Girard. Celui-ci a réitéré que la solution n’était peut-être pas idéale, mais qu’elle était la seule option sécuritaire.
En ce qui concerne le port de Contrecoeur, qui a été renvoyé à ses devoirs par le ministère de l’environnement du Québec dans le dossier du dragage du Saint-Laurent, le PDG a dit souhaiter que le projet se réalise. « La rigueur du processus de l’agence s’exprime dans les questions qu’ils ont reçues. Et c’est correct. »