Le Journal de Quebec

La Belgique veut faire basculer le Brésil

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KAZAN | (AFP) La différence entre les « Diables rouges » d’eden Hazard et la Seleçao de Neymar? Le nombre d’étoiles sur leurs maillots, a rappelé hier Roberto Martinez, le sélectionn­eur de la Belgique, meilleure attaque du Mondial-2018 qui espère faire chuter le Brésil aujourd’hui en quarts de finale.

La « génération dorée » de la Belgique part-elle favorite face au Brésil ? « Les deux équipes sont similaires du point de vue des points forts. On a beaucoup de talents, mais la différence est qu’on n’a pas gagné une seule Coupe du monde. C’est aussi simple que ça », a voulu tempérer Roberto Martinez, hier, lors de la conférence de presse d’avant-match.

« Quand vous entrez en lice dans un tournoi que vous avez déjà gagné, vous avez déjà un avantage sur votre adversaire. Le Brésil a une attente et en plus ils savent comment gagner un Mondial. Il faudra être une équipe qui respecte le Brésil pour ce qu’ils ont réalisé. Mais cela ne veut pas dire que nous n’allons pas essayé de gagner », a ajouté le technicien espagnol.

Si la Belgique est la meilleure attaque avec 12 buts inscrits en quatre matches, son meilleur parcours en Coupe du monde se limite à une 4e place lors de la Coupe du monde 1986.

En face, le Brésil est la nation la plus titrée de l’histoire avec cinq sacres (1958, 1962, 1970, 1994, 2002).

« Si vous avez un match à faire dans une Coupe du monde, c’est contre le Brésil. Ce pays mérite tous les adjectifs liés au football, en termes d’émotion, d’attitude de battant sur le terrain, de gagne... Il faudra faire du mieux qu’on peut », a encore salué Roberto Martinez, sans pour autant s’avouer vaincu d’avance.

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