Geoffroy a été surpris de l’accueil des Québécois
Un an après la parution de son album Coastline, Geoffroy constate que les Québécois ont adopté sans réserve son électro-pop issu du champ gauche musical. Et il en est tout étonné.
« Ça m’a surpris qu’autant de monde aime ça. C’est le genre de musique que j’affectionne et j’écoute. Mais je ne savais pas qu’autant de gens au Québec seraient prêts à l’accepter », lance-t-il.
Le son Geoffroy, effectivement, possède une facture internationale qu’on associe habituellement à des artistes venus d’europe notamment. Au Québec, grâce entre autres à Milk and Bone et Charlotte Cardin, l’électro-pop commence à gagner du terrain. Mais le mouvement demeure embryonnaire en comparaison avec les scènes musicales d’ailleurs.
« On me dit souvent qu’on est content qu’un Québécois fasse de la musique comme ça. On me remercie même. »
SIX MILLIONS D’ÉCOUTES
La réaction en concert dépasse aussi ses attentes. « Les gens chantent les paroles et crient. Je peux à peine m’entendre. »
La popularité de Geoffroy a été largement dopée par le succès de son single Sleeping On My Own, qui compte à ce jour plus de six millions d’écoutes sur Spotify.
« C’est certain que c’est la chanson la plus accessible, celle avec le plus de hook dans l’album et qui a été la plus partagée. »
Mais ne comptez certainement pas sur Geoffroy, justement en train de bricoler le successeur de Coastline, prévu dans le courant de l’hiver 2019, pour répéter la recette de Sleeping On My Own pour s’assurer un succès similaire.
« Je ne suis pas de même, soupire-t-il. Sinon, ça devient un projet à but lucratif. Bien sûr, le but est d’en vivre. Mais ce n’est pas de faire de l’argent. Sinon, je ferais des tounes en français, à la Marc Dupré et Automat, et je passerais à la radio. Je veux être intègre et faire des oeuvres qui me plaisent à moi. » Geoffroy en concert, ce soir à 20 h, au parc de la Francophonie.