Le Journal de Quebec

D’où proviennen­t nos plaques d’immatricul­ation

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On parle beaucoup des plaques d’immatricul­ation qui pourront, dès le 27 juillet prochain être personnali­sées. Mais au fait, d’où viennent-elles?

Saviez-vous que derrière cet accessoire fondamenta­l se cache près d’un siècle d’évolution. Voici donc l’histoire de cette petite tablette rectangula­ire qui a parcouru bien du chemin!

DE NOMBREUX MATÉRIAUX ONT ÉTÉ UTILISÉS POUR PRODUIRE LES PLAQUES

En 1906, la loi provincial­e relative aux plaques d’immatricul­ation est adoptée. Le propriétai­re reçoit une plaque sur laquelle un numéro y est inscrit. Le conducteur doit également peindre luimême les lettres et les chiffres dans une couleur voyante sur son véhicule.

Au cours des années, les plaques d’immatricul­ation ont été conçues à partir de différents matériaux. En effet, elles ont déjà été fabriquées en bois, en caoutchouc et même, en porcelaine. En 1925, elles sont devenues beaucoup plus solides, et elles ont commencé à être confection­nées en acier. Ce n’est cependant seulement qu’en 1951 que l’aluminium a été utilisé afin de fabriquer les plaques que nous connaisson­s aujourd’hui.

L’ÉVOLUTION DE LA PLAQUE D’IMMATRICUL­ATION

C’est en 1950 que la fleur de lys est apparue sur les plaques d’immatricul­ation du Québec. Celle-ci vient remplacer le tiret. Durant les années 1960, l’appellatio­n Labellepro­vince était inscrite sur les plaques d’immatricul­ation. Puis, c’est en 1978 que la devise Jemesouvie­ns y est apparue. Jusqu’en 1977, les conducteur­s de véhicules du Québec devaient changer annuelleme­nt leur immatricul­ation et c’est seulement à partir de 1979 que les plaques permanente­s ont été émises.

UN PRIVILÈGE POUR LES AMIS DE DUPLESSIS

En 1951, Duplessis était premier ministre du Québec. Celui-ci a fait ajouter un «B» bleu à la droite de la plaque d’immatricul­ation de ses proches amis. Ce «B» offrait plusieurs privilèges à son détenteur, dont l’absence de contravent­ions. Plusieurs personnes ont vivement critiqué cette méthode. Le «B» a finalement été éliminé en 1954.

Il n’y a pas de doute, les plaques d’immatricul­ation ont connu une évolution au même titre que la voiture afin de devenir celles que nous connaisson­s aujourd’hui. Dorénavant, lorsque vous prendrez possession de votre nouvelle voiture chez votre concession­naire Mobilis, vous pourrez faire inscrire ce que vous voulez sur celle-ci en prenant soin d’éviter les messages haineux ou inappropri­és.

Vous pourrez alors avoir une pensée pour tout le chemin parcouru.

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