The War on Drugs fait planer le public
Fort d’un disque qui a remporté le meilleur album de l’année, lors de la dernière cérémonie des Grammy, la formation The War on Drugs n’a pas fait mentir sa réputation, hier, livrant une incroyable prestation au parc de la Francophonie.
Sous de superbes éclairages, le groupe qui a vu le jour à Philadelphie a donné un grand spectacle de musique. Des envolées musicales, de solides grooves, des moments de transes, des relances et des progressions vertigineuses où l’on se sentait transporté par toutes ces notes de musique. Ça tripait fort au « Pigeonnier ».
Les six musiciens ont lancé leur prestation en force, malgré quelques petits problèmes sonores, avec la superbe Brothers, suivie de Pain et de l’incandescente An Ocean Between the Waves, qui a fait décoller le public qui a rempli le site de la Scène Loto-québec.
Après 40 minutes de gros son, peut-être un peu trop fort parfois, le chanteur et guitariste Adam Granduciel entame une Eyes to the Wind, tout en douceur, pour ensuite, après quelques effluves d’harmonica et de saxophone, monter à nouveau bien haut dans la stratosphère.
The War of Drugs s’est ensuite un peu perdu dans un trop long « jam » durant Best Night de l’album Slave Ambient, avant de retrouver ses marques avec la planante Under the Pressure.
La grande force de The War on Drugs est cette capacité de créer de grandes chansons, enlevantes, où l’on retrouve quelques soupçons de psychédélisme. Le tout livré par des musiciens exceptionnels. Du bonbon pour les oreilles. Une soirée « full » musique.
Il s’agissait d’une première visite à Québec pour la formation dirigée par Adam Granduciel et souhaitons qu’il y en aura d’autres.
BELLE DÉCOUVERTE
Casual Rites, de Québec, s’est avérée une belle découverte, en début de soirée, avec un rock très guitare et planant par moment. La formation a quitté les planches sous les applaudissements nourris et mérités.
M. Ward s’est ensuite pointé sur les planches avec une performance qui a mis un peu de temps à démarrer, mais qui a décollé, dans le dernier droit, avec Rollercoaster et l’instrumental Return to Neptune’s Net, avec ses sonorités « surf ».