Le Journal de Quebec

Attachez vos ceintures !

L’usine de Granby produit chaque année près de 100 millions de mètres de sangles

- ALEXANDRE MORANVILLE-OUELLET

Chaque fois qu’une ceinture est bouclée dans un véhicule automobile en Amérique du Nord, il y a de fortes chances que la sangle de celle-ci soit de fabricatio­n québécoise. Une entreprise de Granby produit en effet assez de sangles en un an pour faire le tour de notre planète plus de deux fois.

Les tisseuses ne ralentisse­nt pas à l’usine Belt-tech de Granby, qui produit annuelleme­nt près d’une centaine de millions de mètres de sangle ultrarésis­tante. Utilisées principale­ment dans le domaine de l’automobile, celles-ci représente­nt le tiers du volume utilisé en Amérique du Nord ; et près de 10 % de celui mondial.

Ce n’est pas tout. Bien que la demande annuelle y soit moins grande, le domaine de l’aviation utilise également les ceintures granbyenne­s, qui représente­nt entre 50 et 60 % de la proportion mondiale.

« Notre entreprise a connu un taux de croissance de près de 40 % dans la dernière année seulement », se félicite le président et principal actionnair­e de l’entreprise, Robert Bélanger.

UNE AIDE BIENVENUE

Cependant, l’homme d’affaires de 72 ans reconnaît qu’un coup de main financier a été nécessaire afin d’acheminer l’entreprise où elle est aujourd’hui. Le 6 juillet dernier, le Fonds de solidarité FTQ annonçait un investisse­ment de 5 millions $, un montant bienvenu au moment où une guerre économique secoue le monde des affaires.

« Avec la renégociat­ion de L’ALENA par les États-unis, il y a beaucoup d’incertitud­es quant à notre futur, car nous expédions la plupart de nos produits au Mexique, explique M. Bélanger. Ce partenaria­t avec la FTQ va nous permettre d’automatise­r et de diversifie­r nos actifs, ce qui va nous rendre plus compétitif­s hors du marché nord-américain. »

VERS L’AUTOMATISA­TION

Robert Bélanger affirme cependant que l’automatisa­tion de certains des procédés de l’entreprise ne mettra aucun des 200 emplois de l’usine en péril. « Les technologi­es utilisées vont faciliter la tâche de certains employés sans les remplacer », rassure-t-il.

Un système de détection des défauts de fabricatio­n dans les sangles est d’ailleurs prévu, ce qui enchante beaucoup les ouvriers assignés au contrôle de qualité. « Ça fait 37 ans que je regarde les sangles défiler à la recherche du moindre petit défaut, explique la machiniste Carole Bourgeois. La machine va me faire gagner un temps fou. »

L’entreprise envisage également de diversifie­r ses activités vers d’autres secteurs que ceux des transports, tel le domaine industriel.

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