Le Journal de Quebec

Un hasard symbolique

- SANDRA GODIN

Phoenix, considéré comme le plus internatio­nal des groupes indie pop français, n’a pourtant jamais mis les pieds à Québec en presque 25 ans de carrière. Le quatuor jouera juste avant Beck, ce soir, sur les Plaines, et parle même d’enregistre­r une chanson à Québec.

Phoenix a souvent été programmé sur la même affiche que Beck durant cette tournée estivale, comme en Australie, récemment. Un hasard significat­if pour le chanteur, Thomas Mars.

« Beck, c’est un des premiers concerts que j’ai vus, raconte-t-il à l’autre bout du fil. C’était au Bataclan, en 1995. C’était assez mythique, parce que la première partie, c’était les Foo Fighters, pour qui c’était leur premier concert à Paris. Beaucoup de gens venaient pour eux. Et malgré cela, le concert de Beck était mythique. Je me souviens de toute la setlist, tous les morceaux. »

On informe Thomas Mars que les Foo Fighters étaient programmés sur la même scène qu’eux deux jours plus tôt. « Je ne savais pas ! Alors la boucle est bouclée. »

UNE CHANSON À QUÉBEC ?

Depuis la parution en 2009 de l’album Wolfgang Amadeus Phoenix, le succès de Phoenix est planétaire. Thomas Mars, Deck d’arcy, Christian Mazzalai et Laurent Brancowitz connaissen­t enfin une vraie reconnaiss­ance aux États-unis avec cet album qui remporte un Grammy et comprend le hit Lisztomani­a.

En 2010, ils sont le premier groupe français à jouer au Madison Square Garden.

Quatre ans s’écoulent avant la parution de Bankrupt !, et quatre autres pour Ti Amo, leur plus récent opus qui nous transporte dans une dolce vita italienne, lancé il y a un an. Thomas Mars a une affection particuliè­re pour l’italie, là où il a épousé sa femme, la réalisatri­ce Sofia Coppola, en 2005.

S’il s’est écoulé plusieurs années entre ses deux derniers albums, Phoenix pourrait déjà lancer un nouveau projet après cette tournée-ci, qui tire à sa fin.

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