L’AJLNH à blâmer
Très souvent, on entend les joueurs se plaindre du règlement de l’argent versé dans un compte en fidéicommis pour assurer le respect du partage des revenus à 50-50 avec les propriétaires.
On a crié très fort son mécontentement à la décision de Gary Bettman et des propriétaires de ne pas permettre aux patineurs de participer aux Jeux de Pyeongchang.
Et très souvent, on s’attarde à des petits détails alors que sous les yeux de L’AJLNH, les directeurs généraux et les propriétaires respectent religieusement un accord non écrit sur la façon d’ignorer les joueurs autonomes avec restriction.
Pourtant, où retrouve-t-on les meilleurs patineurs avec le statut de joueur autonome ?
Chez les joueurs autonomes avec restriction.
L’EXEMPLE DE NYLANDER
Comment l’association des joueurs peut-elle tolérer le fait que les joueurs autonomes avec restriction sont les victimes d’un système où les directeurs généraux refusent d’embarquer dans une guerre administrative.
William Nylander, des Maple Leafs de Toronto, appartient au groupe d’athlètes qu’on qualifie de joueurs autonomes, mais une compensation s’impose. Si vous faites des comparaisons avec les joueurs autonomes sans restriction, Nylander n’aurait-il pas été le joueur le plus convoité après John Tavares, eut-il bénéficié du statut de joueur autonome sans restriction ?
Pourquoi une équipe n’a-t-elle fait aucune offre hostile à des joueurs comme Mark Stone, Brandon Montour, Mathew Dumba, Jacob Trouba, Darnell Nurse, Dylan Larkin ? Après tout, si vous offrez un contrat de 6 millions $ à Nylander, le prix à payer, si les Leafs n’égalent pas l’offre, sera un choix de premier, de deuxième et de troisième tour.
On ne parle pas de collusion chez les directeurs généraux et ce serait impossible de prouver une telle situation… mais avouons que l’association des joueurs aurait avantage à passer du temps à trouver une solution.