Le Journal de Quebec

Zéro nostalgie pour The Box

La formation québécoise poursuit son chemin dans la continuité

- YVES LECLERC

Jean-marc Pisapia n’a pas l’impression de se retrouver plongé dans la nostalgie lorsqu’il monte sur scène avec The Box. La formation qui a cartonné durant les années 1980 interprète ses grands succès, mais aussi du nouveau matériel écrit au cours des dernières années.

« La nostalgie, je ne la vois pas pantoute de mon côté. Pour moi, c’est la continuité des choses. C’est comme si on n’avait jamais arrêté », a-t-il indiqué, à quelques heures de se produire, en compagnie de Glass Tiger, à l’impérial Bell.

Le chanteur indique qu’il sent la nostalgie uniquement par l’entremise des gens qui viennent voir The Box en spectacle.

« Une des phrases que j’entends le plus souvent, depuis notre retour en 2005, c’est que ça leur rappelle leurs années de cégep. Je dois entendre ça 30 fois par soir », a-t-il fait remarquer.

La formation actuelle de The Box existe depuis 14 ans, soit deux de plus que la vie totale de la formation originale.

« Ce n’est pas le même band qu’à nos débuts. On fait aujourd’hui des spectacles parce que ça nous tente et pas parce que nous sommes obligés. C’est le jour et la nuit avec les tournées chargées des années 1980. C’est comme si on allait en vacances. On sent aussi les gens qui sont intéressés par nos deux ou trois derniers albums. On voit que les gens écoutent », a-t-il expliqué.

UNE PREMIÈRE AU FEQ

The Box interpréte­ra du matériel plus récent en début de prestation, dont une nouvelle chanson du EP Take Me Home, lancé en avril dernier, pour ensuite plonger dans leurs nombreux succès des années 1980.

« Une fois que le party est pogné, tasse-toi de là. Ça lâche pas jusqu’à la fin », a-t-il précisé.

The Box se produira pour la première fois au Festival d’été de Québec. Ce qui n’est jamais arrivé, même lors de leurs plus grosses années.

« C’est cool de faire partie de la programmat­ion parce que c’est un événement prestigieu­x. Mais il y a toujours eu, depuis nos débuts, une histoire d’amour entre Québec et The Box. Peu importe où l’on joue, c’est tout le temps super tripant », a-t-il laissé tomber.

La pièce Checkmate/quand le Roy… a tourné à la radio de Québec avant le lancement de Walk Away, premier simple de l’album The Box. Il s’agissait d’une initiative personnell­e de ladite station.

« On a été les premiers surpris. Nous nous sommes ensuite retrouvés en première partie de Marillion à la Salle Albert-rousseau et on avait été surpris par l’accueil reçu. C’était quelque chose pour un groupe un peu sorti de nulle part », a-t-il indiqué.

AVEC GLASS TIGER

Jean-marc Pisapia mentionne qu’il n’existe pas d’historique d’amitié avec Glass Tiger, qui montera sur les planches à 21 h.

« On n’a jamais tourné ensemble. Nous nous sommes croisés à quelques occasions dans les cinq dernières années dans des festivals en Ontario. Chaque fois que j’aperçois le chanteur Alan Frew, il regarde à terre et il passe tout droit. J’ai l’impression que c’est quelqu’un de très timide », a-t-il dit.

Les deux chanteurs pourraient toutefois faire connaissan­ce dans les coulisses de l’impérial Bell.

« Ça va se régler. Il n’aura pas le choix. Je vais aller cogner à la porte de sa loge pour l’inviter à prendre une bière », a-t-il lancé en riant.

The Box est en spectacle, ce soir, à 19 h 45 à l’impérial Bell. Glass Tiger suivra à 21 h.

 ?? PHOTOS COURTOISIE ?? Jean-marc Pisapia et la formation The Box qui a repris du service en 2005. Le groupe ontarien Glass Tiger est de retour dans la Vieille Capitale. La dernière visite de la formation qui a écrit les Thin Red Line, Don’t Forget Me (When I’m Gone) et...
PHOTOS COURTOISIE Jean-marc Pisapia et la formation The Box qui a repris du service en 2005. Le groupe ontarien Glass Tiger est de retour dans la Vieille Capitale. La dernière visite de la formation qui a écrit les Thin Red Line, Don’t Forget Me (When I’m Gone) et...
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