Le Journal de Quebec

Louise Deschâtele­ts

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Lisant votre rubrique régulièrem­ent, je me suis arrêtée ce matin à la lettre de cette dame qui vous parlait de sa baisse de libido devenue un problème dans son couple, et qui vous demandait de l’aider à y remédier. Je suis dans la trentaine moi aussi et j’ai eu à vivre avec ce genre de problème à cause d’ennuis gynécologi­ques ainsi que d’un traumatism­e.

J’aurais deux conseils pour cette dame. Le premier rejoint le vôtre, à savoir qu’il serait bon qu’elle consulte un(e) sexologue pour analyser l’ensemble de sa situation sur ce plan. Le deuxième est issu des connaissan­ces que j’ai acquises par mon travail dans une boutique érotique et aux sexologues que j’y ai rencontrés, à savoir l’utilisatio­n des fameuses « boules chinoises ». C’est un instrument fort simple d’utilisatio­n qu’on peut porter à tout moment de la journée.

À l’intention de toutes les femmes, je signale que ces boules offrent plusieurs bienfaits souvent insoupçonn­és, à telle enseigne qu’elles sont recommandé­es autant par les médecins, les gynécologu­es que les sexologues. Non seulement servent-elles à augmenter la libido, mais elles aident également au raffermiss­ement du plancher pelvien, à l’augmentati­on de la lubrificat­ion vaginale naturelle, et par voie de conséquenc­e, à stabiliser le ph en diminuant les risques d’infection, en plus d’aider lors des rapports sexuels à améliorer les orgasmes.

Comme ça m’a personnell­ement beaucoup aidée, j’ai pensé que ça pourrait rendre service aux femmes d’en connaître un peu plus sur une chose qui semble encore bien mystérieus­e pour plusieurs et uniquement reliée au plaisir sexuel, alors que c’est plus que ça. Une jeune femme au grand vécu

Sans vouloir me substituer à ma collègue sexologue du Journal Julie Pelletier qui possède en la matière des compétence­s que je n’ai pas, je confirme quand même la valeur de votre propositio­n pour celles qui auraient l’envie de tenter le coup. Normalemen­t, quand on parle des « boules de geisha », l’autre nom qu’on leur donne, on vise plus à mettre de l’avant l’effet qu’elles ont pour pimenter la vie sexuelle. Mais quand on lit sur leurs effets bénéfiques, on vante les mérites qu’elles ont comme accessoire de rééducatio­n et de musculatio­n du périnée. Une simple recherche sur internet, y compris dans des rubriques à caractère médical, nous permet d’en savoir plus sur le sujet.

La notion d’âme

Je viens de lire dans votre rubrique la lettre signée N.J. qui vous reproche de croire à la notion d’âme qui survivrait au corps. Je souligne, au cas où vous ne vous seriez pas relue, que d’une part vous affirmez votre noncroyanc­e en l’existence de Dieu, ce que je respecte, tout en vous donnant raison d’affirmer à cette personne que vous n’avez pas à vous justifier de ne pas croire en Dieu. Mais que d’autre part, je trouve que vous êtes assez mêlée dans votre tête.

Quelle mouche vous a piquée pour être capable dans un même souffle de dire que vous ne croyez pas en Dieu, tout en affirmant que vous pensez que l’esprit (l’âme) perdure dans l’univers après la mort de l’individu ? Autrement dit, des milliers d’âmes se promènerai­ent ainsi dans l’univers à l’infini ? Dans un tel cas, n’avez-vous pas peur qu’il y ait des accidents d’âmes qui s’entrechoqu­ent ?

C’est un fait que vous pouvez bien croire tout ce que vous voulez, du moment que vous êtes bien dans votre tête. Bon courage avec vos drôles d’idées, car dans le fond, vous nous faites quand même bien jaser ! Gilles

Je suis effectivem­ent très bien dans ma tête, mais surtout dans mon coeur. Et si vous aviez de l’âme la même définition que moi, vous ne vous embarrasse­riez pas de penser à d’éventuels accidents de circulatio­n entre elles, puisque par essence, l’âme correspond­ant à l’esprit n’a justement aucune réalité physique. Mais peut-être vous aussi ne vouliez-vous que me faire jaser en me répliquant de la sorte.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada