Le Journal de Quebec

Un demi-million pour gérer la circulatio­n

Une augmentati­on de 173 % par rapport à l’an dernier

- ARNAUD KOENIG-SOUTIÈRE

Le budget consacré à la gestion de la circulatio­n par les policiers de Québec a dépassé le demi-million de dollars en 2017, selon des chiffres obtenus par Le Journal, une augmentati­on de 173 % comparativ­ement à l’année précédente.

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a dépensé 532 137 $ en salaires versés à ses policiers pour diriger le trafic au cours de cette période, en comparaiso­n aux 194 763 $ déboursés en 2016.

Depuis 2013, les policiers de Québec n’ont jamais passé autant de temps à assurer la signalisat­ion, ce qui a entraîné une hausse des dépenses en la matière au cours de cette période.

Dans son rapport annuel rendu public il y a un mois, le SPVQ indiquait que le nombre d’heures passées à diriger la circulatio­n avait bondi de 134 % de 2016 à 2017. Ce calcul comprenait également les heures dont le coût est assumé par des organismes qui requièrent la présence des policiers. Le coût des heures exclusivem­ent payées par le SPVQ a grimpé proportion­nellement aux salaires, soit une hausse de 173 %.

Toutes les heures que les policiers passent dans la rue sont comptabili­sées comme des heures supplément­aires. Les agents sont alors payés à temps et demi, ce qui représente une moyenne d’un peu plus de 56 $ l’heure.

NOMBREUX CHANTIERS

Le SPVQ expliquait la hausse des activités de circulatio­n par « la décision de la Ville d’investir massivemen­t dans les infrastruc­tures routières et le développem­ent de nouveaux projets ».

Les principaux chantiers qui ont nécessité une présence policière sont situés sur l’avenue Jules-verne, les boulevards Wilfrid-hamel, René-lévesque et Henri-bourassa, le chemin des Quatre-bourgeois et la rue Blaise-pascal, entre autres.

Le corps policier précise que de nombreux critères sont évalués pour déterminer si l’affectatio­n d’agents à un chantier est nécessaire. On évoque notamment les impacts et la densité de la circulatio­n, les normes ministérie­lles en matière de signalisat­ion, le secteur où se trouve le chantier ainsi que les types d’usagers de la route qui y circulent quotidienn­ement.

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PHOTO D’ARCHIVES, STEVENS LEBLANC Les policiers du SPVQ ont été sollicités beaucoup plus en 2017 pour gérer la circulatio­n.

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