Le Journal de Quebec

Un bilan préoccupan­t malgré la baisse de décès selon la Société de sauvetage

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AGENCE QMI | Malgré une tendance à la baisse, le bilan des décès par noyade reste préoccupan­t, selon la Société de sauvetage du Québec, qui lançait hier la Semaine nationale de prévention de la noyade.

En date du 15 juillet, le nombre de noyades recensées au Québec s’élevait à 26, selon le directeur général de la Société de sauvetage. Un incident survenu dans une piscine du parc Marcelin-wilson à Montréal, samedi soir, pourrait toutefois faire grimper encore ce nombre. Un adolescent d’une quinzaine d’années y a été retrouvé, inanimé. À pareille date l’an dernier, 27 personnes s’étaient noyées.

« Lorsqu’on regarde la tendance, on voit une diminution, mais il reste que chaque noyade en est une de trop, surtout quand on sait qu’elle est évitable », a déploré Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage du Québec, en entrevue à LCN, hier matin.

UN AMÉNAGEMEN­T SÉCURITAIR­E

M. Hawkins estime que quelques gestes, parfois simples, seraient suffisants pour diminuer grandement les risques de noyade. Pour la baignade à domicile, la piscine ne devrait pas être accessible aux enfants sans l’aide d’un adulte, indique sur son site internet la Société de sauvetage. Un système de fermeture qui se verrouille automatiqu­ement, installé sur la porte de la clôture ou de la barrière de sécurité, permet de s’assurer de bloquer cet accès.

L’organisme recommande également aux parents ou gardiens d’enfants de toujours avoir un oeil sur les petits baigneurs qu’ils supervisen­t et de rester à proximité d’eux.

« Dans un lieu de baignade, public ou résidentie­l, je dois surveiller mes enfants, a ajouté M. Hawkins. Quand ils ne sont pas à portée de main, c’est déjà trop loin. »

Alcool et navigation sont par ailleurs une combinaiso­n à proscrire, selon M. Hawkins.

« Lorsqu’on consomme un verre dans une embarcatio­n, c’est l’équivalent de trois consommati­ons sur la terre ferme, à cause de la déshydrata­tion, mais aussi à cause du clapotis des vagues », a-t-il insisté.

Selon le Rapport sur la noyade – Édition 2017 de la Société de sauvetage du Canada, de 2010 à 2014, 29 % des plaisancie­rs victimes de noyade avaient consommé de l’alcool. De plus, 79 % des noyés ne portaient pas de gilet de sauvetage.

Enfin, la Société de sauvetage du Québec recommande aux baigneurs d’apprendre à nager et, en particulie­r pour les propriétai­res de piscine, de suivre une formation en réanimatio­n cardio-respiratoi­re (RCR).

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