Le Journal de Quebec

Transports Canada enquête sur un vol de drone au FEQ

L’engin a été intercepté durant le spectacle de Shawn Mendes

- NICOLAS SAILLANT

Transports Canada enquête présenteme­nt sur le propriétai­re d’un drone qui a survolé la foule lors du spectacle du Festival d’été de Québec le 8 juillet dernier.

Lors de son bilan, l’organisati­on du FEQ a indiqué avoir saisi deux drones pendant l’événement sans toutefois donner plus de détails sur les circonstan­ces de ces intercepti­ons. Du côté de Transports Canada, on confirme avoir ouvert une enquête réglementa­ire à la suite de l’intercepti­on d’un drone sur les plaines d’abraham le 8 juillet, soit pendant le spectacle de Shawn Mendes.

PAS D’INTENTION CRIMINELLE

Le drone et son propriétai­re avaient alors été localisés par les membres de la sécurité du FEQ, c’est-à-dire Sécurité Sirois. L’engin a été remis à Transports Canada qui a juridictio­n pour l’applicatio­n de la Loi sur l’aéronautiq­ue au Québec.

« Toute personne qui se sert d’un drone à des fins récréative­s et qui ne respecte pas les restrictio­ns et les conditions de vol sécuritair­e des drones peut se voir imposer des amendes allant jusqu’à 3000 $ par infraction, c’est le maximum, tout dépendant de l’infraction. Il y a une certaine discrétion utilisée », indique Félix Meunier, responsabl­e de la réglementa­tion des drones pour Transports Canada.

À l’issue de l’enquête, Transports Canada peut aussi émettre un simple avertissem­ent verbal. Selon la police, le propriétai­re du drone était un touriste qui prenait des images de la ville et n’avait pas d’intention criminelle bien que la décision définitive sera rendue au terme de l’enquête de Transports Canada.

10 RÈGLES À RESPECTER

Félix Meunier rappelle qu’il est tout à fait légal de faire voler un drone de façon récréative au Canada à condition de respecter une série de règles incluses dans un arrêté d’urgence signé par le ministre Marc Garneau. L’altitude maximum doit ainsi être de 90 mètres (ou 400 pieds) à l’intérieur d’un périmètre qui permet au pilote d’avoir un visuel sur l’appareil.

Il est interdit de faire voler un drone de nuit ainsi que dans les nuages. Les drones doivent être à minimum 30 mètres d’une foule et à au moins 5,6 kilomètres des aérodromes. Un utilisateu­r doit également se tenir loin d’un sinistre comme un feu de forêt ou encore d’une opération policière.

« La grande majorité des utilisateu­rs de drones respecte cette réglementa­tion-là », rappelle M. Meunier.

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