Le Journal de Quebec

PSA pourrait se tourner vers le Canada au lieu des États-unis

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DETROIT | AFP Le constructe­ur français PSA Peugeot Citroën pourrait abandonner son projet de retour aux États-unis et se tourner vers le Canada si Washington va au bout de son projet d’imposer 25 % de taxes supplément­aires sur les voitures importées.

TAXES DOUANIÈRES

« Les taxes douanières auraient un impact sur le calendrier de notre retour sur le marché américain et le coût » d’un tel projet, a déclaré hier à Detroit Larry Dominique, le patron de PSA en Amérique du Nord.

En 2016, Carlos Tavares, le président du directoire de PSA (qui détient les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel/vauxhall) avait annoncé le retour américain du groupe pour 2026 après son départ en 1991.

M. Tavares avait alors dévoilé un projet sur dix ans, en trois étapes : développer d’abord des services de mobilité, puis fournir des voitures du groupe à ces opérateurs de mobilité et, en cas de succès, démarrer la vente des voitures au grand public.

PSA espère lancer un service d’autopartag­e dans une ou deux villes américaine­s cette année.

La menace du président Donald Trump d’imposer 25 % de tarifs douaniers supplément­aires sur les importatio­ns de véhicules et de pièces automobile­s pourrait contrecarr­er ces projets, selon M. Dominique.

LIBRE-ÉCHANGE AVEC L’UE

Le dirigeant indique qu’un nouveau traité de libre-échange entre le Canada et l’union européenne, annoncé comme favorable aux importatio­ns de voitures, pourrait inciter PSA à effectuer son retour nord-américain au Canada.

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