À quatre matchs du titre
L’impact entame la demi-finale du Championnat canadien ce soir
L’impact amorce ce soir au stade Saputo sa campagne en Championnat canadien et retrouve les Whitecaps de Vancouver sur son chemin. Voilà une première mission qui ne sera pas de tout repos.
D’entrée de jeu, il faut dire que les deux formations en sont plus ou moins au même stade dans la MLS puisque l’impact a 27 points pendant que les Whitecaps en ont 26.
Le Bleu-blanc-noir est toutefois sur la pente ascendante puisqu’il occupe le 6e échelon dans l’est et qu’il peut regarder vers le haut. Les Vancouvérois sont huitièmes dans la très compétitive Association Ouest.
Pendant que l’impact a remporté six de ses huit derniers matchs, les Whitecaps en arrachent un peu avec trois revers en quatre sorties.
Pourtant, ils avaient aligné une séquence de six matchs sans défaites avant ces déboires.
SERRÉ
Depuis que les deux formations ont intégré les rangs de la MLS, elles se sont affrontées à trois reprises et l’impact a remporté deux de ces trois duels.
En 2013, le Bleu-blanc-noir avait triomphé en finale grâce aux buts marqués à l’étranger à la suite de deux verdicts nuls.
En 2015, les Whitecaps avaient pris leur revanche en finale en signant une victoire de 2 à 0 lors du match retour qui avait été précédé d’un verdict nul.
Finalement, l’an passé, l’impact s’est incliné 2 à 1 au match aller à Vancouver pour ensuite l’emporter 4 à 2 au stade Saputo afin de remporter la demi-finale.
Au total, l’impact présente une fiche de 1-2-3 contre les Whitecaps en Championnat canadien depuis 2013. Preuve que ces compétitions ne se décident pas toujours sur des victoires.
SÉRIEUX
D’année en année, la question du sérieux accordé à cette compétition revient inévitablement sur le tapis.
« Tout le monde prend cette compétition au sérieux. Pour nous, il est important qu’on soit l’équipe du bon côté de la ligne », a d’ailleurs insisté Daniel Lovitz, qui s’y connaît puisqu’il a vécu la compétition avec l’impact et avec le Toronto FC.
Justement, avec les difficultés éprouvées par Toronto et Vancouver, on peut penser que le Championnat canadien devient plus important pour eux. Rémi Garde le sait et s’est montré rassurant quant à l’importance qu’il place sur un éventuel titre canadien.
« C’est une compétition importante et on n’est pas les seuls à s’y engager en ayant envie de la gagner », a mentionné l’entraîneur-chef de l’impact.
Le Championnat canadien a ceci de particulier que la phase finale ne réunit que quatre équipes, de sorte qu’il peut sembler facile à gagner.
N’empêche qu’il ne faut en prendre aucun à la légère et qu’il vaut mieux se mettre à l’abri rapidement, selon Samuel Piette.
« On a accumulé beaucoup de points en MLS, qui est de plus longue haleine alors que le Championnat, ce n’est que quatre matchs. Si on ne gagne pas, on peut toujours se rattraper mercredi prochain, mais c’est mieux de gagner tout de suite et de s’assurer de passer en finale dès le premier match. »
EN HAUSSE
Daniel Lovitz, qui est Américain, a par ailleurs tracé des parallèles entre le Championnat canadien et son équivalent aux États-unis, L’US Open Cup.
« On n’a pas autant d’équipes dans ce tournoi, mais ça demeure une belle compétition. Il reste qu’on joue deux matchs et on peut être en finale et c’est assez fou.
On espère que le Championnat va obtenir plus de publicité et un grand pas dans cette direction a été franchi avec la Coupe du monde qui sera présentée en Amérique du Nord en 2026. »
Mais pour ça, il faudrait peut-être que les matchs soient télédiffusés parce que cette année, ils sont inexplicablement absents des chaînes sportives canadiennes.