Le Journal de Quebec

Le baseball majeur respecte le français

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WASHINGTON | Comment se fait-il que le baseball majeur respecte le français davantage que certaines villes canadienne­s de la Ligue nationale de hockey ?

L’hymne national du Canada a été interprété dans les deux langues officielle­s du pays avant le match des étoiles, hier soir au Nationals Park.

Je n’ai rien entendu de tel lors de mes passages à Toronto et Winnipeg lors des dernières séries éliminatoi­res de la LNH.

L’histoire est vieille comme la Terre, mais rien ne change.

À part Montréal, Ottawa est peut-être la seule autre ville de la LNH où l’ô Canada est chantée dans les deux langues. Les Oilers d’edmonton faisaient de même à l’époque où Paul Lorieau était leur chanteur attitré. Franco-albertain, cet opticien de profession est décédé en 2013.

On peut entendre l’hymne canadien dans les deux langues dans plusieurs villes américaine­s de la LNH lorsque le Canadien est l’équipe visiteuse. C’est notamment le cas à Chicago, où Jim Cornelison fait bondir les foules durant l’hymne américain.

FORMULE USÉE

Bryce Harper, des Nationals de Washington, a donné tout un spectacle à ses partisans lors du concours des circuits présenté lundi soir.

Il manquait toutefois des grosses pointures comme Aaron Judge, Giancarlo Stanton, Mike Trout, J. D. Martinez et Mookie Betts, qui ne veulent plus participer à cet événement.

Betts estime que la formule est dépassée.

« Qu’on passe à autre chose, dit-il. Quand vous faites une chose trop longtemps, les gens finissent par se lasser. »

On peut dire pareil pour les concours d’habiletés au hockey.

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