La députée Christine Moore n’a harcelé personne
ROUYN-NORANDA | La députée d’abitibi-témiscamingue Christine Moore est blanchie par une enquête indépendante des allégations d’inconduites sexuelles qui pesaient sur elle depuis le mois de mai.
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a annoncé hier que Mme Moore pourra reprendre ses activités au caucus du parti. À la suite d’une enquête commandée par M. Singh, il appert que Mme Moore n’a pas fait de harcèlement sexuel et n’a pas abusé de son autorité à l’endroit de l’ancien militaire Glen Kirkland.
« C’est clair que c’était de la diffamation. C’était vraiment mensonger. Les mises en demeure ont été envoyées. (...) La poursuite contre les journalistes et M. Kirkland est prête et sera déposée au moment opportun », a-t-elle mentionné hier.
En mai dernier, M. Kirkland avait d’abord raconté à CBC et ensuite au National Post avoir été harcelé sexuellement en 2013 par Christine Moore.
Selon sa version, la députée l’aurait invité dans son bureau après qu’il eut témoigné dans un comité parlementaire. Elle lui aurait offert du gin alors qu’il était sous médicament et l’aurait invité dans sa chambre où ils ont eu une relation sexuelle. Mme Moore lui aurait ensuite expédié des textos explicites et se serait rendue à deux reprises dans l’ouest pour visiter M. Kirkland. Selon sa version, il a dû se montrer ferme pour qu’elle cesse de le harceler.