La page Facebook de Jocelyne Bergeron pourrait lui nuire
Voyages à Cuba, activités dans un bar, partys, besognes avec le public : l’historique Facebook des 10 dernières années prouve que la victime est capable de fonctionner en société, a plaidé l’avocate de la procureure générale du Québec.
Me Gabrielle Ferland Gagnon a tenté de convaincre les juges administratifs du Québec que Jocelyne Bergeron est apte au travail. Me Ferland a exposé plusieurs faits pigés sur la page Facebook de la dame.
Par exemple, depuis 2017, Mme Bergeron a admis s’être rendue sept fois à Cuba dans des formules tout inclus. Un voyage qu’elle fait plusieurs fois par année depuis qu’elle a été empoisonnée au Drano.
Afin de se défendre, Mme Bergeron a souligné qu’elle aime se rendre à Cuba pour prendre un coup et se relaxer sur la plage.
Me Ferland Gagnon a également exposé que la victime semblait « travailler dans un bar » de son village, selon quelques déclarations sur son mur Facebook. Cette page web lui sert aussi à faire la promotion de vente de billets et de chandails pour des événements et l’organisation d’un festival.
En présentant cette preuve, la représentante de la procureure générale voulait prouver que Mme Bergeron était capable de fonctionner presque normalement. D’ailleurs, la procureure a exposé que la dame travaille actuellement dans un A&W à temps partiel.
Encore une fois, Mme Bergeron s’est défendue, affirmant qu’elle ne travaillait pas dans ce bar, mais qu’elle donnait un coup de main bénévolement à sa « chum ». Puis, elle relate que ses activités de bénévolat se font généralement le dimanche et qu’elles impliquent beaucoup d’alcool. Pour son travail au A&W, elle souligne être anxieuse et devoir parfois consommer de l’alcool pour trouver le courage d’accomplir son quart de travail.
Le Tribunal administratif du Québec a 90 jours pour rendre sa décision et modifier le montant que pourrait recevoir Jocelyne Bergeron jusqu’à la fin de ses jours.