Le Journal de Quebec

Quelle mise de fonds pour s’enrichir en immobilier ?

- Ghislain Larochelle Profession­nel en immobilier Ghislain Larochelle est un profession­nel inscrit à l’ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à L’OACIQ.

Pour l’investisse­ur immobilier, le pourcentag­e de la mise de fonds à l’achat d’un immeuble aura une incidence majeure sur la suite des choses.

Dans ma chronique de la semaine dernière, j’abordais la question de la mise de fonds requise à l’achat d’une maison. Cette semaine, j’aborde le sujet sous l’angle de l’immeuble à revenus.

Supposons que vous êtes investisse­ur immobilier et que vous êtes en quête d’un nouvel immeuble à acquérir. Vous avez deux désirs : d’une part, vous désirez trouver l’immeuble le plus rentable possible. De l’autre, vous souhaitez investir le moins d’argent possible pour en faire l’acquisitio­n.

Autrement dit, vous voulez verser la plus petite mise de fonds possible, puisque de cette façon vous maximisere­z votre capacité à devenir propriétai­re d’immeubles additionne­ls, au moment opportun.

Ce qu’il faut savoir, c’est que le montant minimum requis pour la mise de fonds varie selon le type d’immeuble et selon la situation de son propriétai­re. Voyons les deux cas de figure possibles, soit ceux de l’investisse­ur occupant et de l’investisse­ur non occupant.

L’INVESTISSE­UR OCCUPANT

L’investisse­ur occupant achète un immeuble locatif pour s’y loger. Pour les immeubles de trois et quatre logements, il est possible de devenir propriétai­re occupant moyennant une mise de fonds représenta­nt aussi peu que 10 % de la valeur d’acquisitio­n. Le même acheteur qui choisirait de ne pas occuper son immeuble de trois ou quatre logements devrait verser une mise de fonds de 15 %, avec une assurance prêt hypothécai­re SCHL, ou de 20 % en financemen­t régulier.

Dans une perspectiv­e d’enrichisse­ment, il est tout à fait logique de verser la plus petite mise de fonds possible, soit 10 %. Vous pourriez ainsi conser- ver un maximum de fonds pour acquérir, plus tard, un autre immeuble, puis un autre et ainsi de suite. Il ne faut pas oublier qu’en immobilier locatif, les loyers contribuen­t à payer l’hypothèque !

L’INVESTISSE­UR NON OCCUPANT

L’investisse­ur non occupant achète un immeuble comme il achèterait des actions à la bourse. L’objectif est avant tout d’accroître son capital.

Pour les immeubles de cinq logements et plus, la mise de fonds exigée est de 25 %, peu importe que le propriétai­re habite ou non l’immeuble. Mais cette mise de fonds peut être influencée par la nature de l’édifice. Par exemple, dans le cas d’une maison de chambres ou d’un terrain, les institutio­ns bancaires peuvent demander jusqu’à 50 % du prix d’achat.

Quant aux immeubles commerciau­x, les exigences ne sont pas aussi bien définies. Les institutio­ns financière­s évalueront d’une part la situation financière de l’emprunteur et de l’autre la viabilité financière de son projet d’investisse­ment. C’est bien sage de leur part, puisqu’il s’agit là des deux principaux facteurs sur lesquels il faut se pencher avant d’investir.

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