Que des aubaines et encore…
Une rapide mise à jour relativement au marché des joueurs autonomes sans restriction.
En solde, que des vétérans, à l’exception de Luca Sbisa, 28 ans, qui roule sa bosse depuis quelques années.
Pour le reste, ce sont des défenseurs expérimentés, mais qui n’ont pas les ressources pour rivaliser avec la vitesse des jeunes loups de la Ligue nationale. Certains représentent toutefois des aubaines. Par exemple, si une équipe recherche un peu de profondeur à la ligue bleue, peut-être que Dan Hamhuis, 35 ans, ou encore Tobias Enstrom, 33 ans, peuvent s’avérer une solution à court terme.
Brooks Orpik, libéré par les Capitals de Washington a maintenant 37 ans, et n’oublions pas qu’il tenait un poste régulier pendant les séries éliminatoires. Alexei Emelin appartient aussi à ce groupe, à 32 ans, il pourrait remplir un rôle sur le troisième duo de défenseurs.
Tous des vétérans, tous des joueurs sans emploi, mais qui possèdent tout de même un profil intéressant… mais à une condition : le prix…
AVEC RESTRICTION
Mais si les directeurs généraux décidaient de se lancer dans une course sans merci pour acquérir un joueur au- tonome avec restriction, ça deviendrait encore plus captivant que le premier juillet quand s’ouvre le marché des joueurs autonomes sans restriction.
Des noms : Marc Stone, 26 ans, William Nylander, 22 ans, Dylan Larkin, 22 ans, Jacob Trouba, 24 ans, William Karlsson, 25 ans, Jason Zucker, 26 ans, Brady Skjei, 24 ans, et la liste continue.
Mais les directeurs généraux trouvent différentes explications pour expliquer leur décision de ne pas visiter un tel marché. Marc Bergevin a effleuré le sujet récemment. Des explications plus ou moins valables. Bref, on cache la vérité. Le mot d’ordre est passé : on ne se tirera pas dans le pied.
Pourrait-on alors changer le règlement et lui donner un autre nom que joueur autonome avec restriction ?
WOODS : SI PRÈS…
Tiger Woods a tenu la galerie sur le qui-vive pendant de longues minutes, hier, à Carnoustie lors de l’omnium britannique. Pendant quelques instants, il a occupé le premier rang du classement. Mais, dans son analyse, il a reconnu avoir commis quelques erreurs et « j’ai eu l’occasion de jouer avec Francesco Molinari et il a été intraitable pendant tout l’après-midi ».
Molinari qui devient le premier Italien à gagner un tournoi majeur de la PGA (trois victoires à ses quatre derniers tournois) et Tiger Woods qui regagne de plus en plus son synchronisme, on ne pouvait souhaiter un meilleur scénario pour le monde du golf.
Qu’on le veuille ou non, aucun golfeur n’exerce un impact aussi important que Woods. Quand il est sur la carte de l’événement, les heures de grande écoute connaissent une augmentation impressionnante. Quand on réalise qu’il retrouve sa forme, il modifie le scénario. On répète depuis quelques semaines que Woods gravit les échelons. Il retrouve graduellement toute la confiance qui l’habitait autrefois. Sera-t-il le même golfeur qu’il y a 10 ans ? Difficile à dire. Pourra-t-il un jour être aussi dominant que jadis ? On en doute et pour une bonne raison. La compétition n’a jamais été aussi féroce. Mais il demeure Tiger Woods…
NOTES DU LUNDI
Erik Karlsson et Max Pacioretty retiennent toujours l’attention chez les joueurs les plus convoités, cependant, il y en a un autre qui soulèvera passablement d’intérêt. Artemi Panarin ne jouera pas à Columbus en 2019-2020. Les dirigeants des Blue Jackets le savent. Que faire maintenant ? Risquer de le perdre sans récolter un patineur ou un choix de premier tour ? Ou encore, l’échanger immédiatement ? Faites vos mises, rien ne va plus. Marc Bergevin aura-t-il des propositions à faire aux Blue Jackets ? Qui s’abstiendra de ne pas engager tout au moins une conversation avec Jarmo Kekalainen, le directeur général des Blue Jackets ? Mais, attention, la facture sera salée. Pour ne pas dire épicée. Un joueur établi, un choix de premier tour, un joueur très prometteur évoluant dans les filiales. Et Panarin croit que le contrat signé par Nikita Kucherov est un point de référence. Ouch…
Je sympathise avec Patrick Boivin, président des Alouettes, dont la mission est de relancer la concession. Boivin n’est pas très impliqué dans les décisions relativement à l’équipe, par conséquent, il doit composer avec le personnel en place et ce n’est pas très reluisant. Autant chez les décideurs que chez les entraîneurs. Ça fait des années maintenant qu’on cherche un quart et plus encore. Jadis une concession qui était un exemple pour la Ligue canadienne, les Alouettes constituent maintenant une organisation qui multiplie les erreurs, et les résultats ne sont que le reflet d’une équipe incapable de recruter le personnel qualifié pour donner à l’équipe l’image qu’elle projetait dans le passé…