Le Journal de Quebec

Ce motocyclis­te doit la vie à quatre bons samaritain­s

Victime d’un accident, il veut revoir ceux qui lui ont porté secours

- AXEL MARCHAND-LAMOTHE

Un motocyclis­te gravement blessé dans une sortie de route à Rosemère il y a une dizaine de jours veut rencontrer les quatre bons samaritain­s à qui il estime devoir la vie.

« Si mes deux enfants ont encore un papa aujourd’hui, c’est grâce à eux, révèle Martin Lamarche. C’est leur interventi­on qui m’a sauvé. »

Le 11 juillet dernier, il venait de prendre possession d’une nouvelle moto, une puissante Yamaha YZF-R1.

PLAIE OUVERTE

En rentrant chez lui à Blainville en début de soirée par l’autoroute 640, il effectue une manoeuvre de dépassemen­t, mais évalue mal la puissance de son nouvel engin.

En roulant sur des roches près de la sortie du chemin du Bas-de-Sainte-thérèse, il perd la maîtrise de sa motocyclet­te et se retrouve dans un garde-fou.

« J’étais littéralem­ent à 30 secondes de chez moi », estime M. Lamarche.

Au moins quatre personnes ont immédiatem­ent accouru. Selon son récit, il était dans un sale état, son bras gauche était notamment ouvert jusqu’à l’os.

Un de ses bienfaiteu­rs a même utilisé ses vêtements pour protéger la blessure.

DU COURAGE

« Je n’ai pas été seul cinq secondes. Il faut quand même le faire, donner son chandail à un inconnu pour panser sa plaie ouverte. Ça, c’est du courage », relate le blessé.

Hémorragie interne, fractures aux côtes, biceps sectionné en deux, il aura passé huit jours dans un hôpital montréalai­s et se déplace encore aujourd’hui avec une canne.

« Les médecins ne comprennen­t pas comment j’ai survécu… J’ai vraiment été chanceux », raconte-t-il.

« Ce n’est pas grave si je ne retrouve pas entièremen­t l’usage de mon bras. L’important, c’est d’être en vie. Je ne voulais pas mourir ce jour-là », poursuit-il.

Celui qui faisait de la moto depuis une dizaine d’années soutient ne pas vouloir recommence­r de sitôt.

« Je me pensais assez à l’aise pour ce genre de machine… J’ai eu ma leçon », poursuit M. Lamarche.

BIENFAITEU­RS RECHERCHÉS

Le père de famille de 35 ans aimerait maintenant remercier personnell­ement ses bienfaiteu­rs.

Dimanche, il a lancé un message sur les réseaux sociaux pour tenter de les retracer, qui a obtenu près de 5000 partages.

Hier en soirée, trois des sauveteurs s’étaient déjà manifestés. En plus des bons samaritain­s, il a déjà prévu remettre des bouteilles de vin aux paramédica­ux qui lui ont porté assistance.

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PHOTO COURTOISIE Martin Lamarche estime qu’il doit la vie à quatre bons samaritain­s qui lui sont venus en aide après un grave accident de moto le 11 juillet dernier.

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