7 bonnes raisons d’aller à l’île-du-prince-Édouard
CHARLOTTETOWN, Île-du-prince-édouard | Ce qu’elle est belle cette île ! Collines verdoyantes, falaises rouges déchiquetées, lupins colorés, dunes poudreuses, plages dorées ou rouges et mer bleue s’offrent sans pudeur à nos regards.
Pour ne rien manquer de ses paysages spectaculaires, on roule doucement en laissant nos yeux s’imprégner d’images que même les caméras les plus performantes peinent à rendre. Se rendre à l’îledu-prince-édouard, c’est prendre rendez-vous avec la séduction et la gastronomie.
Voici sept choses à ne pas manquer.
1 La pêche au homard
Servi dans les restaurants de mille et une façons, le homard est une ressource importante pour les pêcheurs qui en prennent grand soin. En effet, depuis novembre 2014, le Marine Stewardship Council a certifié que la pêche au homard à l’île-du-princeÉdouard était durable et bien gérée conformément à sa norme scientifique, mondiale et officielle. Pour s’en assurer, on s’inscrit aux différentes excursions offertes par de véritables pêcheurs de homard. Experience PEI est un bon choix. On y apprend comment pêcher le homard, la cuisson et la bonne façon de le manger pour ne rien perdre de sa délicieuse chair. experiencepei.ca
2 La gastronomie
Les chefs bénéficient d’une véritable corne d’abondance pour leurs créations : homard, huîtres, poissons, pommes de terre et légumes divers. Voici quelques belles surprises de ce voyage : le Claddagh Oyster House de Charlottetown, le Blue Mussel Cafe de North Rustico, le Lobster Barn Pub & Eatery, sur le quai de Victoria, et le Point Prim Chowder House. Aussi, les samedis, arrêt au Charlottetown Farmers Market pour rencontrer les artisans et les producteurs.
3 Le parc national de l’île-du-prince-édouard
Les parcs nationaux et provinciaux s’ingéniant à protéger les plus beaux sites et paysages de l’île, il faut obligatoirement se rendre au parc national de l’île-du-princeÉdouard. Sur 40 km le long de la côte nord de l’île, des points d’observation sont aménagés, de même que des sites de camping et des lieux pour pique-niquer. Les pistes de randonnée et/ou de vélo y sont nombreuses (le Sentier de la Confédération, piste cyclable de 435 km, traverse l’île d’ouest en est.) www.pc.gc.ca/fr/pn-np/pe/pei-ipe
4 La plage de Cavendish… et les autres
Avec son sable blond, ses dunes et son accès à de belles falaises rouges, la plage de Cavendish est un must. Mais ce n’est pas la seule plage à découvrir sur l’île. Avec 1100 km de littoral, les plages y sont si nombreuses que même les insulaires n’arrivent pas à en préciser le nombre. De plus, les eaux de l’île-du-prince-édouard sont les plus chaudes au nord de la Virginie. Plus chaudes que celles du Maine, eh oui ! cavendishbeachpei.com
5 Le phare de Point Prim
La plus petite province canadienne a beau ne mesurer que 224 km de long et 64 km de large, son rivage accidenté et ses dunes abritent 63 phares, dont seulement huit sont ouverts au public. Parmi ces derniers, il ne faut pas manquer le phare de Point Prim, le plus ancien de l’île (en service depuis 1845) et l’un des rares ouvrages de maçonnerie de forme circulaire au Canada.
Il y a aussi le phare de Panmure Head (1853), le plus vieux phare de bois de la province ; le phare de West Point (1875), le plus élevé de l’île, sans oublier le phare de Cape Bear (1881), dont on dit qu’il aurait été la première station terrestre à capter les signaux de détresse du Titanic. pointprimlighthouse.com
6 Le pont de la Confédération
Pour pénétrer sur l’île, il faut prendre l’avion, le traversier depuis la Nouvelle-écosse ou alors emprunter le pont de la Confédération, qui la relie au Nouveau-brunswick. D’une longueur de 12,9 km, ce chef-d’oeuvre d’ingénierie est le plus long pont au monde à surplomber des eaux qui se couvrent de glace en hiver. Gratuit au moment d’entrer, il faut cependant débourser 47 $ pour en ressortir. www.confederationbridge.com/fr
7 Le Dalvay-by-the-sea
L’histoire de certains endroits est fascinante. C’est le cas de Dalvay-by-the-sea. Cette luxueuse demeure de style Queen Anne a été construite en 1895 comme résidence d’été d’alexander Macdonald, un riche Américain associé aux Rockfeller. Cet endroit retiré, aux limites du parc national, abrite aujourd’hui un hôtel chic et un excellent restaurant. Si possible, on demande une table avec vue sur le lac et sur les centaines d’oies canadiennes qui ont fait de ce site leur lieu de prédilection. Une visite mémorable. Chambres à compter de 219 $. www.dalvaybythesea.com