SLAV : chu pu capable !!!
Je m’étais promis de ne pas écrire sur l’annulation du spectacle de Robert Lepage. Ce n’est pas ma tasse de thé, peu importe le clan. Je laissais cela à d’autres plumes.
Mais là, comment dire... Je ne veux surtout pas vexer personne, mais... CHU PU CAPABLE !!! Oh que ça fait du bien de le dire ! Je sais que je passe assurément à côté de mon objectif ci-haut mentionné de ne pas heurter certaines sensibilités, mais je pense exprimer moi aussi un sentiment de plus en plus répandu.
SIMPLE
Pour moi, l’affaire est pourtant simple : Robert Lepage aurait dû voir venir le coup et faire preuve de sensibilité. Non, il n’était pas obligé, c’est un créateur libre, mais un moment donné, il y a une différence entre être libre et courir après le trouble.
Puis il y a les indignés. Celles et ceux qui parlent au nom des supposés opprimés, sans se soucier de savoir si leurs hauts cris sont vraiment représentatifs.
Et en dernier lieu, il y a l’organisation d’un festival qui a lâchement et honteusement manqué de couilles. Ça résume bien, non ?
LES VRAIS PROBLÈMES
Comprenez-moi bien. Mes collègues peuvent écrire autant qu’ils le veulent sur le sujet. C’est ça, la liberté d’expression, et c’est tant mieux. Non, je pense plutôt que mon écoeurantite aiguë découle du manque d’équilibre dans notre capacité collective à nous insurger.
Le meilleur exemple ? Le taux de diplomation catastrophique chez les garçons. Une poignée de textes ont été écrits à la suite de la publication de données catastrophiques au mois de mai dernier. Puis plus rien. C’est ça que j’ai envie de dénoncer, moi. Notre indignation à géométrie variable. Le poids disproportionné d’un événement somme toute isolé, par rapport à un ou des phénomènes de société autrement plus préoccupants. Alors oui, dans cette optique, SLAV, j’en ai solidement marre.