Le Journal de Quebec

Rio Tinto s’engage à investir 450 M$ à Saguenay

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SAGUENAY | (Agence QMI) Rio Tinto a confirmé hier des investisse­ments totalisant 450 millions $ au Complexe d’aluminium d’arvida, situé à Saguenay.

Cette annonce a été faite dans le cadre d’un accord conclu entre Rio Tinto et le gouverneme­nt Couillard jusqu’en 2025, notamment quant à la possibilit­é pour l’entreprise de profiter de tarifs préférenti­els sur l’électricit­é.

« Cette entente permet à Rio Tinto d’investir avec confiance la somme de 250 millions $ afin de prolonger la vie de sa raffinerie d’alumine Vaudreuil. Elle permet également à Rio Tinto d’investir la somme de 200 millions $, ce qui permettra également de poursuivre les activités de l’usine d’électrolys­e Arvida », a indiqué Alf Barrios, chef de la direction chez Rio Tinto Aluminium, par communiqué, hier.

UN MILLIER D’EMPLOIS CONSOLIDÉS

L’entreprise évalue également la possibilit­é de réaliser plusieurs projets qui pourraient mener à une augmentati­on de la production, tout en continuant d’investir dans la recherche et le développem­ent. « Le renouvelle­ment de ce partenaria­t durable et porteur d’avenir avec le gouverneme­nt du Québec permettra aux opérations d’aluminium alimentées par l’hydroélect­ricité dans la région de jouer un rôle de premier plan dans la production d’aluminium à faible empreinte carbone », a ajouté M. Barrios.

L’engagement permet aussi de consolider mille emplois. La valeur combinée des investisse­ments totalisera plus de 710 millions $.

Pour sa part, la ministre de l’économie, Dominique Anglade, a précisé avoir conclu cette entente dans un contexte où « l’industrie mondiale de l’aluminium est menacée par le protection­nisme américain et la surcapacit­é de production d’aluminium ».

L’annonce de ces investisse­ments a été accueillie favorablem­ent par les dirigeants du syndicat Unifor qui représente les travailleu­rs des usines Vaudreuil et Arvida. « Dans le contexte de querelle commercial­e avec les États-unis, c’est certain qu’une annonce comme celle-là a de quoi rassurer [...] », a indiqué Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor, par communiqué.

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