Le Journal de Quebec

Un voyagiste retire ses attraction­s avec des orques en captivité

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LONDRES | (AFP) Le voyagiste britanniqu­e Thomas Cook va supprimer de son catalogue les attraction­s impliquant « des orques en captivité », a annoncé hier son directeur général, Peter Fankhauser.

Cette décision fait suite à une révision de la politique du groupe en matière de bien-être animal, explique M. Fankhauser dans un billet publié sur le blogue de Thomas Cook.

« À partir de l’été prochain, nous ne vendrons plus d’attraction­s animales gardant des orques en captivité, écrit-il. Il faut être clair sur le genre d’entreprise que nous voulons être. C’est pourquoi nous avons introduit notre politique sur le bien-être animal il y a 18 mois, et c’est pourquoi nous avons pris cette décision aujourd’hui. »

Selon la presse britanniqu­e, cette décision concernera le parc zoologique Loro Parque à Tenerife, dans l’archipel espagnol des Canaries, et les parcs à thème Seaworld, dédiés aux attraction­s marines, avec spectacles d’orques et de dauphins.

PLUSIEURS SCANDALES

Fondé en 1959 aux États-unis, Seaworld Entertainm­ent a vu sa réputation entachée par plusieurs scandales et l’opposition farouche d’organisati­ons environnem­entales.

Sous pression, Seaworld a néanmoins annoncé en mars 2016 mettre fin à l’élevage d’orques en captivité, tout en indiquant que les visiteurs pourraient continuer d’admirer dans ses parcs les majestueux mammifères jusqu’à l’extinction de la génération actuelle.

L’annonce de Thomas Cook a été saluée comme une « victoire » par l’associatio­n de protection des droits des animaux PETA, qui avait organisé moult protestati­ons contre la présence de ces attraction­s au catalogue du groupe.

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