Le Journal de Quebec

Des étoiles au grand coeur

Des joueurs de la LNH s’affrontent au cours d’un match amical dans le cadre du Pro-am Gagné-bergeron

- Richard Boutin l Rboutinjdq

À l’instar de tous les joueurs interrogés qui affichaien­t leur plus beau sourire, Marc-andré Fleury a accepté avec plaisir l’invitation de participer à la 10e édition du Pro-am Gagné-bergeron.

« Je n’ai pas été difficile à convaincre, a raconté le portier des Golden Knights de Las Vegas. Ça ne serait peut-être pas beau parce que j’ai mis les jambières seulement une fois, mais l’important est la cause. »

Fort d’une prolongati­on de contrat de trois ans qui le mènera à l’âge de 37 ans à la conclusion de son pacte, Fleury croit que les Golden Knights pourront avancer sur leurs succès à leur deuxième saison.

« Le facteur tout nouveau tout beau ne sera plus là, mais nous allons partir sur une bonne base. Comme les gens qui croyaient en début de saison que je ne pouvais plus porter une équipe sur mes épaules, je ne crois pas à la guigne de la deuxième saison. Ce sera à nous de croire à nos chances. La parité est tellement grande dans la LNH qu’il n’y a pas de soirée facile. Je suis content que les Golden Knights m’aient proposé une prolongati­on parce que je veux jouer le plus longtemps. Plusieurs m’ont dit que ce n’est plus pareil après ta carrière, et je veux en profiter. »

ÉTÉ MOUVEMENTÉ

Champion de la Coupe Stanley, Alex Chiasson apprécie chaque moment. « Je vis un été exceptionn­el, a résumé l’attaquant des Capitals de Washington. Je m’éloigne des médias et je tente de savourer la Coupe en famille. Personne ne pourra jamais m’enlever ce titre. »

« J’ai aimé mon expérience à Washington et j’aimerais y retourner, mais j’ai aussi parlé à d’autres équipes, a souligné Chiasson qui est libre comme l’air. Je tente de ne pas me stresser et je laisse aller les choses. Ce fut difficile de ne pas être habillé pendant la finale, mais j’ai fait la différence à certains moments comme lors du 6e match contre Pittsburgh quand j’ai marqué le premier but. Et j’ai senti que j’avais contribué aux succès de l’équipe. Les succès de l’équipe passaient en premier. »

UNE PETITE PESTE À QUÉBEC

Petite peste sur la glace en plus d’être un joueur de premier plan, Brad Marchand s’attendait-il à se retrouver dans un environnem­ent hostile compte tenu de la grande rivalité qui existe entre les Bruins de Boston et le Canadien de Montréal ?

« Il y a beaucoup de partisans des Bruins à Québec, a-t-il répliqué avec beaucoup de justesse. C’est le fun de faire partie d’une aussi grande rivalité. Quant à la bataille Twitter, le Canadien m’a attaqué sans raison et j’ai répliqué. »

Questionné sur les huées dont il est l’objet un peu partout dans le circuit, Marchand a été fidèle à son personnage. « On me hue beaucoup parce que je suis beau garçon et que les gens sont jaloux, a souligné le partenaire de trio de Patrice Bergeron avec son plus beau sourire. Je suis content d’être ici. J’ai hésité au début parce que ma soeur se marie et je voulais éviter qu’il y ait un conflit d’horaire avant de m’engager. »

RETRAITÉ MAIS COMPÉTITIF

À la retraite, Vincent Lecavalier n’a pas perdu son côté compétitif. « J’ai participé à l’événement de Kris Letang la semaine dernière à Montréal et l’aspect compétitif revient rapidement, a souligné l’ancien joueur étoile du Lightning de Tampa Bay. Dans un Proam, les amateurs veulent vivre l’expérience d’affronter des pros et on doit jouer à un bon niveau pour qu’ils vivent une véritable expérience. »

Jonathan Hurbeadeau se réjouissai­t des succès de son ancien entraîneur Gerard Gallant qui a mené les Golden Knights en finale en plus d’être sacré coach par excellence.

« Le pincement au coeur, je l’ai eu quand il a été congédié, a souligné l’attaquant des Panthers de la Floride. Gerard est devenu un ami et je suis vraiment pour lui. De notre côté, on a participé aux séries éliminatoi­res seulement une fois en six ans depuis que je suis en Floride, ce qui est inacceptab­le. »

Les Sharks ont disposé des Bruins par la marque de 24-23 après de nombreux tirs de barrage, mais les grands gagnants sont les cinq fondations qui se partageron­t une somme de 428 000 $, ce qui porte le total à près de 1,4 million en dix ans.

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