Une distribution épatante !
En tournée cette année, la comédie musicale sera présentée au Grand Théâtre à compter de vendredi
Il y a eu, depuis 20 ans, une cinquantaine de troupes différentes qui ont joué Notre Dame de Paris partout dans le monde. Celle qui s’apprête à prendre la route pour 62 représentations partout au Québec est une des distributions les plus fortes jamais vues, soulignent le compositeur Richard Cocciante et le metteur en scène Gilles Maheu.
« C’est une des grandes troupes qu’on a eues dans le monde. Les chanteurs, les danseurs, les interprètes s’aiment entre eux, ils sont vraiment liés », a commenté Richard Cocciante hier, en marge d’une répétition devant les médias, au Grand Théâtre, où la comédie musicale s’installe du 11 au 26 août.
Cette troupe est aussi dans le « top trois » des meilleures en 20 ans du metteur en scène Gilles Maheu, qui ne se lasse pas de travailler sur le spectacle depuis 1998.
MOUTURE DIVERSIFIÉE
La distribution est composée de certains artistes qui étaient là en 1998, comme Daniel Lavoie dans le rôle de Frollo, et Robert Marien, qui le rempla- cera à l’occasion. Martin Giroux (Phoebus), Hiba Tawaji (Esmeralda), et l’italien Angelo Del Vecchio (Quasimodo), joue dans Notre Dame de Paris depuis quelques années, ailleurs dans le monde.
Daniel Lavoie revenait « avec un petit peu d’appréhension, confie-t-il. On ne sait jamais dans quoi on s’embarque, quand on a connu une troupe aussi merveilleuse que la première. Mais ils m’ont “bluffé” toute la gang. C’est une troupe extraordinaire. »
Son rôle de Frollo, « c’est un personnage complexe, ajoute-t-il. Ça doit faire 650 fois que je le fais. Et c’est chaque fois comme la première fois. Et je le dis sans exagération. »
La petite nouvelle de la troupe est Valérie Carpentier, qui a dû travailler sa voix pour avoir la fragilité nécessaire qu’exige le jeune personnage de Fleur-de-lys.
PLUS MODERNE
Malgré les versions et les interprètes qui s’enchaînent depuis 20 ans, le spectacle Notre Dame de Paris n’a pas vraiment changé, estime Richard Cocciante.
Les numéros ont été resserrés, les chorégraphies dynamisées, et les costumes sont plus modernes, plus colorés, et faits d’un tissu plus léger pour permettre plus de mouvements aux danseurs. Mais le coeur de l’oeuvre est resté, tout comme le mur qui sert de décor.
« Il n’y a pas eu de gros changements, confirme Daniel Lavoie. C’est dans les détails. Gilles (Maheu) a serré les boulons un peu partout. C’est inévitable. Avec les années, on remarque les petits bouts qui dépassent et on les enlève. C’est un spectacle plus fin, plus fini que le premier. »
UN CLASSIQUE
Notre Dame de Paris est toujours aussi vivant après deux décennies. La comédie musicale est présentée en Corée depuis deux mois, tandis qu’une version se prépare pour la Chine et le Kazakhstan.
Richard Cocciante s’implique « complètement » dans chacune des versions présentées. « Je m’occupe du choix des chanteurs et je les forme, dit-il. Je les pousse à l’extrême, c’est un travail très dur, mais c’est ça qu’il faut faire. On fait toujours très attention à la qualité. »
Les Québécois semblent toujours porter l’oeuvre dans leur coeur. Plus de 75 000 billets ont trouvé preneurs au Québec dont le tiers à Québec, précise le producteur Paul Dupont-hébert.
Notre Dame de Paris est offert au Grand Théâtre du 11 au 26 août. Le spectacle sera ensuite présenté à Trois-rivières, Montréal, Sherbrooke et Ottawa.