Le Journal de Quebec

Coupable d’avoir brandi un faux fusil

- NICOLAS SAILLANT

Celui qui avait créé tout un branle-bas de combat aux Galeries de la Capitale en juin 2016 après avoir exhibé une fausse arme, nécessitan­t le déploiemen­t du Groupe d’interventi­on tactique, a plaidé coupable.

Suivi par un automobili­ste sur l’autoroute Robert-bourassa à la suite d’une dispute, Jayson Villemure avait exhibé un fusil à plomb qui avait toutes les caractéris­tiques d’une arme de poing de type Beretta.

Les policiers avaient alors été appelés par l’autre automobili­ste impliqué, vers 13 h 30, et une longue chasse à l’homme avait été lancée par les policiers du SPVQ.

Compte tenu de la menace potentiell­e, le GTI avait aussi été appelé en renfort lorsque l’accusé avait finalement été repéré dans le stationnem­ent des Galeries de la Capitale trois heures plus tard.

Après son arrestatio­n, la preuve avait démontré que Jayson Villemure, originaire de Plessisvil­le, avait bénéficié d’une absolution inconditio­nnelle la veille, cette fois au palais de justice de Victoriavi­lle, pour une menace de mort envers un ambulancie­r.

Compte tenu des nouvelles accusation­s, Villemure avait été envoyé en évaluation pour subir un examen sur sa responsabi­lité criminelle.

UN AN DE PRISON MINIMUM

Alors qu’il était en liberté conditionn­elle depuis, Villemure a plaidé coupable aux accusation­s de harcèlemen­t et d’utilisatio­n d’une fausse arme à feu.

Une telle accusation est cependant aussi grave que celle d’utilisatio­n d’une vraie arme à feu et est passible d’une peine minimale d’un an de prison.

L’avocat de l’accusé, Me Benoit Labrecque, entend toutefois contester la constituti­onnalité de cette peine minimale. Un débat en ce sens aura donc lieu à l’automne.

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