Le Journal de Quebec

DU PLAISIR JUSQU’À LA FIN

Eugenie Bouchard et Sloane Stephens s’inclinent en double

- BENOIT RIOUX

À défaut de connaître un long parcours en simple à la Coupe Rogers cette semaine, Eugenie Bouchard aura agrémenté le spectacle à l’épreuve de double avec sa partenaire américaine Sloane Stephens, hier soir.

Malgré une complicité rafraîchis­sante sur le terrain, les deux joueuses n’ont toutefois pu se qualifier pour les demi-finales du tournoi, s’inclinant plutôt en deux manches de 6-4 et 6-2 aux dépens de Latisha Chan et Ekaterina Makarova.

« C’était “nice” de rester quelques jours de plus pour jouer en double », a sèchement convenu Bouchard, lors d’un point de presse plutôt court.

Cherchant à savoir ce qu’elle avait trouvé de merveilleu­x, la Québécoise a précisé : « c’était “nice” de gagner des matchs, de participer aux quarts en double parce que c’est un tournoi important, c’était “nice” de rester dans le tournoi jusqu’au vendredi, d’être la dernière Canadienne à la Coupe Rogers. Tout ça, c’était “nice” ! »

BELLE AMBIANCE

Concernant son dernier match de la semaine, une foule enthousias­te entourait le court Banque Nationale, multiplian­t les encouragem­ents à l’endroit de Bouchard et Stephens. De toute évidence, ça venait jurer avec toutes ces parties de double qui sont habituelle­ment disputées dans l’indifféren­ce la plus totale.

La défaite permettra minimaleme­nt à Stephens de se concentrer sur le simple, elle qui a atteint le carré d’as plus tôt dans la journée de vendredi. Malgré tout, l’américaine ne craignait aucunement la fatigue.

« Je joue rarement en double, ce n’est pas vraiment un problème pour moi. Et ce n’est pas comme si nous avions gagné six matchs, a indiqué Stephens, rappelant que le tournoi de double est composé d’un maximum de cinq matchs pour les équipes finalistes. Je n’ai pas besoin de sacrifier quoi que ce soit. C’est juste du temps passé sur le court. En plus, avec plaisir. »

DRÔLE ET JOVIALE

À propos de ce plaisir démontré sur le terrain en compagnie de Bouchard cette semaine, Stephens a encore une fois eu des bons mots pour la Québécoise.

« Elle est très drôle, a qualifié Stephens. Je la connais depuis que j’ai 12 ans. Je ne la vois pas forcément comme les autres la voient. Elle est très joviale, nous passons du bon temps ensemble. C’est rare pourtant sur un court de tennis, car jouer est très sérieux. Avec Genie, nous nous amusons beaucoup. »

À propos de Bouchard, rappelons qu’elle s’était inclinée dès le premier tour en simple face à la Belge Élise Mertens, 14e tête de série et 15e au monde. La Québécoise poursuivra maintenant sa préparatio­n en vue des Internatio­naux des États-unis, à la fin du mois, où elle devra logiquemen­t passer par les qualificat­ions en vertu de son 129e rang mondial. Stephens a pour sa part laissé entendre qu’elle délaissera­it possibleme­nt le double en vue des deux prochaines semaines.

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PHOTO BEN PELOSSE Sloane Stephens et Eugenie Bouchard ont développé une belle complicité en double à la Coupe Rogers.

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