Deux entrepreneurs dénoncent les contraintes
AGENCE QMI | Deux jeunes entrepreneurs québécois interpellent le gouvernement Couillard pour qu’il modifie les règles entourant la présence d’uber sur le territoire québécois.
Raphaël Gaudreault et Dardan Isufi sont clairs : la multinationale américaine bénéficie d’un monopole au Québec. Selon eux, le gouvernement devrait faire en sorte qu’il y ait de la compétition, surtout si elle provient de jeunes pousses québécoises.
« Les exigences sont extrêmement contraignantes. Même l’un des principaux concurrents d’uber, LYFT, n’a pas voulu s’installer au Québec parce qu’il est trop difficile d’atteindre tous les prérequis », illustre Dardan Isufi. Parmi les enjeux, le nombre d’heures de formation obligatoire pour les chauffeurs.
Dans leur bureau du Mile-end, à Montréal, les deux hommes travaillent d’arrache-pied pour mettre en marche EVA, une coopérative dont les services sont semblables à ceux d’uber.
« On est prêts, mais on attend d’avoir les autorisations [du ministère des Transports], a affirmé Raphaël Gaudreault. Pour l’instant, c’est impossible pour nous d’opérer. On risquerait de se voir imposer des amendes par le Bureau du taxi de Montréal. »
En entrevue à TVA Nouvelles, le ministre des Transports n’a pas semblé enclin à faire de modifications avant le déclenchement de la campagne électorale.