Les grandes lignes du 3e lien dévoilées aujourd’hui
Les faits saillants sont présentés à temps pour les élections
La ministre Véronyque Tremblay profitera aujourd’hui du dévoilement des faits saillants des études amorcées en mai dernier pour envoyer « un signal clair » quant à la volonté de son gouvernement d’implanter un 3e lien entre Québec et Lévis, a appris notre Bureau parlementaire.
La présentation devant les journalistes, qui aura lieu à l’anglicane de Lévis, à 14 h 30, sera précédée à 12 h 45 par une rencontre du comité consultatif sur le projet de 3e lien, aux bureaux du ministère des Transports, situés à Saint-romuald.
« Ce sera un grand jour », a déclaré la ministre déléguée aux Transports, dans une brève vidéo diffusée hier sur les réseaux sociaux.
Les maires de Lévis et de Québec, Gilles Lehouillier et Régis Labeaume, ont tous deux accepté d’interrompre leurs vacances pour participer à cette rencontre.
« Devant l’importance que revêt le dossier du 3e lien pour les régions de la Capitale-nationale et de Chaudière-appalaches, je me devais de suspendre mes vacances estivales et de me rendre disponible », a déclaré le maire de Lévis, par voie de communiqué.
Rappelons qu’en juin dernier, le maire Lehouillier a aussi demandé puis obtenu que les préfets des MRC et des autres villes concernées, dont L’ancienne-lorette et Saint-augustin-de-desmaures, puissent y siéger également.
La ministre Tremblay a donc fait parvenir une invitation à l’ensemble des membres de ce comité « élargi », qui sont maintenant au nombre de 15, en incluant les ministres régionaux Sébastien Proulx et Dominique Vien.
ENGAGEMENT
À moins de dix jours du déclenchement officiel des élections générales, Mme Tremblay affirmera de nouveau l’engagement de son gouvernement dans la réalisation du projet, mais sans « sauter d’étapes », comme elle reproche souvent à la CAQ de vouloir le faire.
Les grandes lignes de l’étude des besoins avaient d’abord été promises pour juin, mais l’octroi tardif (14 mai) du contrat de 6,723 M$ au Groupement mobilité interrives, faisant suite à l’appel d’offres lancé le 5 décembre dernier, a forcé le gouvernement à repousser leur présentation à plus tard.
L’étude des besoins, qui devrait être terminée en fin d’année, sera suivie par l’étude des solutions, dont les résultats ne sont pas attendus avant l’été 2020.