Le Journal de Quebec

1 M$ pour son prochain combat ?

- MATHIEU BOULAY

Lorsqu’il a terrassé Sergey Kovalev, le 4 août à Atlantic City, Eleider Alvarez avait un large sourire. Il était heureux de devenir champion du monde, mais il savait également qu’il venait d’assurer l’avenir financier de sa famille.

Selon les informatio­ns obtenues par Le Journal, Alvarez aurait empoché autour de 500 000 $ US pour sa performanc­e contre Kovalev. Par contre, ce n’est pas la totalité de cette somme qui ira dans les poches du Colombien.

Alvarez devra payer son promoteur Yvon Michel, son gérant Stéphane Lépine, son entraîneur Marc Ramsay et les autres membres de son équipe selon un pourcentag­e prévu à son contrat.

Mais pour la première défense de son titre, il est logique de penser que sa bourse grimpera à 1 million $ US. C’est ce que vaut un champion du monde en 2018.

Il rejoindrai­t ainsi les Lucian Bute, Arturo Gatti, David Lemieux, Adonis Stevenson et Jean Pascal dans ce club sélect.

Ces cinq boxeurs ont obtenu des chèques d’une valeur égale ou supérieure à ce montant pour une seule soirée de travail au cours de leur carrière. La plupart d’entre eux ont encaissé cette somme à plusieurs reprises.

« Je n’ai jamais été trop dépensier. Pour le moment, je n’ai pas de gros achats en vue, a indiqué Alvarez. Pour le moment, je veux continuer à vivre en appartemen­t.

HBO : UNE OFFRE BIENTÔT

« Par contre, j’aime bien les beaux vêtements, les lunettes et les souliers. Avec le chèque de mon combat contre Kovalev, je compte bien faire quelques achats qui m’intéressen­t depuis un certain temps. »

Si ce montant magique est dans la mire d’alvarez et de son équipe, c’est grâce au réseau de télévision américain HBO.

Le patron de la chaîne, Peter Nelson, est intéressé par Alvarez depuis quelques années, mais le boxeur était coincé par son contrat qui le liait à Al Haymon.

Le protégé de GYM a été libéré de ses obligation­s il y a quelques mois et il peut maintenant s’entendre avec la chaîne de son choix. Au moment d’écrire ces lignes, HBO n’avait pas encore fait d’offre au nouveau champion WBO des mi-lourds, mais ça ne saurait tarder.

Peter Nelson était à la recherche d’un boxeur comme Alvarez pour rejoindre sa clientèle hispanique. Celleci est assidue devant le petit écran lors des événements de boxe et les cotes d’écoute sont là pour le prouver.

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