Unis pour attirer plus d’étudiants étrangers
Les cégeps et les universités de la capitale collaborent
Cégeps, universités et autres organismes de la région de Québec s’unissent pour attirer et retenir davantage d’étudiants internationaux dans la capitale, afin de contrer la pénurie de main-d’oeuvre.
Une vingtaine de partenaires seront réunis dans un nouveau pôle régional en enseignement supérieur, financé à la hauteur d’un demi-million $ par Québec.
Les établissements de la région travailleront ensemble à mettre en place un nouveau modèle de recrutement et à rendre plus accessible la formation dans la capitale pour les étudiants étrangers.
TROUVER DES SOLUTIONS ENSEMBLE
La rectrice de l’université Laval, Sophie d’amours, s’est réjouie de cette « initiative unique » qui permettra de « réfléchir ensemble » et de « trouver des solutions » pour retenir davantage d’étudiants à Québec.
Selon elle, il s’agit d’un pas important qui permettra de faciliter les démarches pour les étudiants internationaux, notamment au niveau de la reconnaissance des acquis.
« On veut faire tomber des silos » qui rendent plus difficile le parcours de nouveaux arrivants, a-t-elle expliqué.
De son côté, le ministre responsable de la Capitale-nationale, Sébastien Proulx, s’est réjoui que la compétition entre les établissements d’enseignement fasse maintenant place à une plus grande collaboration.
INTÉGRATION AU MARCHÉ DU TRAVAIL
Les partenaires réunis dans le cadre de cette initiative tenteront de développer de nouvelles formules d’intégration au marché du travail, comme des stages ou des formules d’alternance travail-études.
Même si l’objectif demeure le recrutement d’étudiants francophones, des mesures de francisation pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Molière pourraient aussi être développées.
« La question de l’inclusion, de la diversité et de la francisation, c’est important » pour pouvoir retenir davantage d’étudiants étrangers dans la capitale, selon Mme D’amours.
Cette opération conjointe vise aussi à mieux faire connaître Québec comme étant une destination de choix pour ceux qui veulent poursuivre leurs études hors de leur pays d’origine.
« Québec est une ville où il fait bon étudier, et on veut faire connaître ça ensemble », a précisé la rectrice.
Les discussions entourant la création de ce pôle en enseignement supérieur ont démarré il y a environ un an. Aucune cible n’a encore été fixée concernant le nombre d’étudiants étrangers supplémentaires que les partenaires aimeraient attirer dans la capitale au cours des prochaines années.