La facture du scrutin à venir gonflée d’environ 835 000 $
Le déclenchement hâtif de la campagne électorale a un prix
Le déclenchement hâtif de la campagne électorale annoncé par Philippe Couillard fera gonfler la facture du scrutin d’environ 835 000 $.
C’est l’estimation réalisée par le Directeur général des élections (DGEQ), qui prévoit que les élections générales coûteront au total 93 millions $ aux contribuables québécois.
Les coûts additionnels s’expliquent principalement par une hausse de l’enveloppe dédiée à la rémunération, a précisé à notre Bureau parlementaire la porte-parole, Julie St-arnaud.
Le premier ministre a opté pour une longue campagne électorale de 39 jours.
Le chef libéral a annoncé son intention de déclencher les hostilités le 23 août, qui culmineront par un scrutin le 1er octobre, comme le prévoit la Loi sur les élections à date fixe.
FRAIS DE LOCATION INCHANGÉS
Selon Mme St-arnaud, le déclenchement hâtif n’a pas d’incidence sur les frais de location des bureaux de scrutin ou de l’équipement.
« On prenait déjà possession des bureaux dans les circonscriptions dans la semaine du 20 août, donc [il n’y a] pas de frais additionnels pour ça », insiste-t-elle.
La dernière campagne électorale, en 2014, avait duré 33 jours. En 2012, le marathon politique avait duré 34 jours, parce que le scrutin tombait le lundi de la fête du travail et qu’il avait fallu le reporter d’une journée comme le prévoit la loi.
« En général, on parle pas mal toujours de calendriers de 33 jours depuis la mise en place de la liste électorale permanente, en 1996 », a signalé la porte-parole du Directeur des élections.
LIMITE DE DÉPENSES
Même si la liste électorale ne sera disponible qu’au déclenchement des élections, le DGEQ estime que la limite des dépenses électorales pour un parti politique – qui est calculée en fonction du nombre d’électeurs – devrait être d’un peu plus de quatre millions $.