Une piscine sur le bras des investisseurs ?
Il veut se départir de l’administrateur provisoire
Alors que le créateur du Plexcoin conteste les pouvoirs de l’administrateur provisoire capable « d’exiger le double de ses clés », l’autorité des marchés financiers évoque « des mesures exceptionnelles », notamment parce qu’il y a « peutêtre une piscine qui est construite sur le dos des investisseurs ».
Le résident de Charlesbourg Dominic Lacroix et sa conjointe étaient de retour au palais de justice, cette fois pour contester le choix et les pouvoirs de l’administrateur provisoire mandaté par L’AMF. Selon ses prétentions, cet administrateur provisoire, à savoir Raymond Chabot Grant Thorton, est « l’extension de L’AMF », affairée à « poursuivre l’enquête ».
« Il peut exiger le double de ses clés pour entrer dans la résidence à tout moment », a fait valoir son avocate.
Pour sa part, L’AMF y voit une tentative pour éviter d’être interrogé par l’administrateur provisoire.
C’est « une situation exceptionnelle qui nécessite des mesures exceptionnelles pour protéger les investisseurs », a indiqué Me Nathalie Chouinard. « On a beaucoup de mal avec M. Lacroix à recueillir de la preuve.
« Il y a peut-être une piscine qui est construite sur le dos des investisseurs. »
CONFLIT D’INTÉRÊTS
Alors que Dominic Lacroix se dit sans revenu, un permis de construction pour une piscine a été demandé à la Ville de Québec pour sa somptueuse demeure de Charlesbourg.
Lacroix affirme également que Raymond Chabot est en conflit d’intérêts en raison d’une filiale, Catallaxy, qui oeuvre dans la technologie blockchain nécessaire aux transactions de cryptomonnaie. Catallaxy a donc intérêt à voir le Plexcoin disparaître, selon Lacroix.
Dire que Raymond Chabot a des intérêts dans les Bitcoins est « totalement farfelu », affirment ses avocats. Le juge de la Cour supérieure a pris la cause en délibéré.