Demande pour que l’église soit reconnue patrimoniale
Le conseiller indépendant Yvon Bussières demandera au conseil municipal, le 27 août, à ce que l’église du Très-saint-sacrement soit reconnue patrimoniale, afin d’éviter sa démolition.
Pour formuler sa requête, il s’appuie sur les résultats d’un sondage qu’il a commandé sur le site Vitepour.ca il y a quelques mois. Sur les 416 répondants interrogés, tous des résidents du secteur, 81,2% se sont dit en faveur d’une citation patrimoniale pour l’église.
Le lieu de culte est toutefois en piètre état, depuis qu’une partie du mur de pierres du côté ouest s’est effondrée, l’an dernier. Quelques mois plus tard, le clocher s’est aussi fragilisé.
Pour redevenir sécuritaire, l’église aurait besoin de réfections majeures s’élevant à 3 M$ sur 10 ans, rapporte M. Bussières. « Il y a un million qui est urgent pour refaire le mur, puis il faudra éventuellement refaire le toit », mentionne celui qui est également marguillier au sein de la paroisse.
Selon le sondage, 66,8 % des résidents estiment que la rénovation de l’église située sur le chemin Sainte-foy à l’angle de l’avenue Saint-sacrement fait partie des priorités du quartier. Par ailleurs, 67,2 % des répondants se sont dits prêts à contribuer financièrement à la réparation du bâtiment.
De son côté, la fabrique de la paroisse a annoncé la création de deux comités, qui se pencheront sur l’avenir de l’église.
Le premier sera chargé de négocier avec un promoteur immobilier dans le but de trouver un projet « de remplacement » de l’église, qui mettrait notamment de l’avant des salles communautaires et des « espaces pour le culte ».
DÉMOLITION
« Ce projet impliquerait la démolition de l’église actuelle et la construction d’un édifice à revenus », peut-on lire dans un communiqué émis par le curé Gérard Busque et publié dans le cahier paroissial du 12 août dernier.
Le deuxième comité sera quant à lui responsable de « prévoir une stratégie permettant une collecte de fonds majeure afin de conserver et mettre en valeur l’église actuelle, dans l’éventualité qu’aucune transaction immobilière ne soit conclue dans les prochaines années », est-il écrit.