Des coffres bien garnis...
À quelques semaines du camp d’entraînement — et tous les joueurs ayant des contrats pour la prochaine saison —, Marc Bergevin bénéficie toujours d’un coussin très confortable de près de 8000000 $ sur la masse salariale, selon Capfriendly.
Le Canadien domine la Ligue nationale au niveau de l’investissement dans le secteur des gardiens avec 11 450 000 $, puisque le contrat de 10 500 000 $ par saison de Carey Price entre en vigueur cette année.
Il s’agit d’une situation intéressante pour Bergevin. Il faut cependant noter que le Canadien devra avoir une réserve de 2 000 000 $ pour des bonis individuels.
Malgré tout, il n’a aucun souci à se faire. On prévoit même que le directeur général du Tricolore pourrait bénéficier d’une marge de manoeuvre de plus de 35 000 000 $ à la date limite des transactions. Saura-t-il profiter de la situation ? Pour l’instant, il lui est difficile d’attirer l’attention, à l’exception de Max Pacioretty, mais jusqu’ici, et devant la décision de Bergevin de n’engager aucune discussion contractuelle avec son capitaine, la valeur de l’athlète s’est amenuisée.
Aussi, pour une formation à la recherche d’un joueur de centre, le Canadien peut-il s’inscrire comme une équipe pouvant aider les Oilers d’edmonton qui ont un besoin urgent d’améliorer leur défensive à la suite de la perte de Andrej Sekera ? Non. Shea Weber est sur la liste des blessés. Jeff Petry a été chassé d’edmonton et Karl Alzner n’intéresse personne.
Une formation comme les Bruins tentera sa chance. Elle exposera Torey Krug, un défenseur à caractère offensif, et les Bruins tenteront de convaincre les Oilers de leur céder Ryan Nugent-hopkins.
Est-ce que Nugent-hopkins aiderait le Tricolore ?
Dans le contexte actuel, il ne pourrait nuire.
On a accusé Bergevin d’avoir gardé plus de 8 000 000 $ dans les coffres, l’an dernier, alors que son équipe s’enlisait dans la médiocrité. Un argument intéressant, on en conviendra.
Cependant, dans le hockey d’aujourd’hui, on n’échange plus des chèques en blanc. On se concentre sur le transfert des joueurs. Et, sur ce plan, Bergevin a-t-il une vitrine attrayante ?
Il y a des joueurs qui pourraient aider bien des formations, personne n’en doute, mais, au fil des ans, Bergevin a été très généreux et, aujourd’hui, il en subit les conséquences.
Exemple : Andrew Shaw à 3 900 000 $ par saison jusqu’à la fin de 2021-22. Il y a de quoi faire fuir la clientèle.
Max Pacioretty à 4 500 000 $ cette saison devrait être un joueur convoité. Mais, jusqu’ici, on a loupé toutes les occasions de profiter du marché.
ZETTERBERG : OUI OU NON ?
Henrik Zetterberg ne sait toujours pas s’il va remettre les patins ou encore s’il va prendre sa retraite. Les décideurs des Red Wings de Detroit sont à compléter les derniers préparatifs à l’approche du camp d’entraînement, et le dossier Zetterberg n’est pas sans leur causer certains maux de tête. On est en période de reconstruction à Detroit. On va donner toutes les chances aux jeunes joueurs de l’organisation. Cependant, on ne se cache pas pour reconnaître qu’on misait énormément sur Zetterberg pour assurer la transition. Le joueur de centre souffre d’un malaise au dos qui l’empêche de jouer comme il le désirerait, même s’il a pris de l’âge...
Le dossier Erik Karlsson a passablement retenu l’attention au cours des derniers mois et il en sera ainsi au cours des prochaines semaines. Amorcera-t-il la saison à Ottawa ? Il y a également la saga de Max Pacioretty. Le directeur général ne veut pas discuter d’une prolongation de contrat. Mais, il est toujours dans les parages et même le directeur général du Canadien assistera au tournoi de golf du capitaine en compagnie de Geoff Molson et de Claude Julien. C’est pas beau ça...
SEGUIN ATTEND
Entre-temps, il y a un nom important sur la liste des joueurs éligibles à l’autonomie complète, le 1er juillet 2019, mais qui ne fait pas trop de bruit. Il s’agit de Tyler Seguin à la recherche d’une entente qui pourrait lui permettre de toucher un salaire comparable à celui de Jonathan Toews ou Patrick Kane. Les Stars peuvent-ils se permettre de perdre un joueur exerçant un impact aussi important ? Absolument pas. Un dossier qui soulève des comparaisons avec celui de Steven Stamkos, il y a quelques années...
Les formations de la division Centrale doivent constamment regarder dans le jardin du voisin. Il s’agit de la division la plus compétitive de la ligue et de la mieux nantie. Les équipes de cette division ont conservé une moyenne de 98,4 points la saison dernière. Au deuxième rang, les formations de la division Métropolitaine avec 92,1 points. Suivent les équipes de la division Pacifique 89,1 points et celles de la division Atlantique 87,4 points. On comprend pourquoi les Predators de Nashville ont consenti un contrat de huit ans à leur défenseur Ryan Ellis...